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  • 1984 - Georges Orwell

    1984, paru en 1950 nous brosse le portrait d'un monde futuriste, véritable dystopie aux relents de notre époque moderne. Le récit en devient effrayant car trop proche de nos vies. Trois super puissances, toujours en guerre, se partagent la terre. L'histoire nous fait suivre le quotidien de l'une d'entre elle, plus particulièrement le destin de Winston, citoyen affecté à la réécriture du passé. Mais Winston a du mal à totalement s'intégrer au "bien-pensant" imposé. Dans cette société où il n'y a plus de lois, mais où, pourtant, tout est interdit, le héros commence à se poser de plus en plus de question. Sa rencontre avec Julia, jeune femme rebelle, va précipiter les choses et l'homme va s'enfoncer dans l'activisme révolutionnaire pour découvrir au bout que tout est vain.

    Si le quotidien brimé du peuple est déjà effrayant, la troisième partie qui propose un panorama long de tortures diverses l'est encore plus. On ne torture pas pour avoir des informations, mais juste pour briser. Pour une idéologie qui n'est qu'une fumisterie et à laquelle ne croient même pas ceux qui détiennent le pouvoir. On se rend compte, en même temps que le protagoniste principal que la manipulation va au-dela de ce qu'on pensait.

    Quand on referme le livre, on éprouve un frisson. On songe aux parallèles et on ne peut éviter de comparer. Et on se pose des questions. Est-on vraiment aussi loin d'un tel système ? Les dérives poussées à leur paroxysme dans le roman, ne sont-elles pas déjà en germe dans notre société ? En germe ou même installées. On ne les remarque pas trop, mais quand soudain on y pense, on peut avoir peur.


     

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  • GRETA

    Greta. Mais qui est Greta ? Comme vous le savez peut-être, Greta est le titre de mon roman à paraître aux éditions TRASH. Je n'en dis pas plus pour le moment, mais vu les éditeurs, vous devinerez sans problème le genre de littérature.

    Ce récit fut d'abord une nouvelle écrite dans le cadre d'un concours sur l'écritoire des ombres. Une nouvelle que j'ai eu envie d'allonger, sans but bien défini, à l'exception de replonger dans l'univers créé. La nouvelle a grandi, de plus en plus, pour aboutir à un texte d'environ 150 000 signes. J'étais très contente de ce que je venais d'accomplir, mais je n'avais aucune idée de ce que je pouvais en faire. Voilà pour une génèse vite faite.

    Si j'ai réussi à donner naissance à ce bouquin, je le dois à beaucoup de personnes. Lorsque j'ai réellement commencé à écrire (je veux parler de récits terminés), ce fut sur le manoir du fantastique, un forum maintenant à l'abandon. Une découverte pour moi que d'avoir des lecteurs et des retours de lecture. Avec un effet imprévu, celui de me convaincre que mes textes n'étaient pas très bons. Ce qui n'était pas très grave, ça ne m'empêchait pas d'écrire. Mais ce premier forum m'a conforté dans la conviction que j'aimais ça.

    Ensuite, j'ai connu une période difficile, sans rien produire. Il m'a fallu du temps pour me remettre au clavier et c'est à un deuxième forum que je le dois : l'écritoire des ombres, où j'ai retrouvé certains anciens du manoir et fait connaissance de nouveaux camarades de passion. Toujours pas d'ambitions, mais reprendre l'écriture, c'était tellement bien. Grâce à l'écritoire et à ses membres, je pense avoir progressé un minimum, mais le véritable déclic est venu grâce à une personne bien précise.

    Et c'est là qu'entre en scène Léonox (alias Schweinhund, alias Artikel Unbekannt). Ce qu'il m'a apporté est bien antérieur à la publication de Greta (pour être précise, son influence débute en juin 2014). Il m'a donné le petit plus de confiance qui me manquait. Le petit plus qui m'a permis de me lâcher dans mes récits et d'oser envoyer des textes à des appels à textes. Mais il ne s'est pas arrêté là, il m'a lue, il m'a donné des avis, des conseils, il a pris la peine sur certains textes de me suggérer des corrections, il a aussi plusieurs fois trouvé des titres pour mes récits. Toujours présent et à l'écoute, il a été (et est encore) un véritable soutien, et je ne vous parle pas de son inaltérable patience face à mes doutes et angoisses. Pour Greta, il a été le premier à lire et il m'a proposé une publication. Un cadeau incomparable pour lequel, je ne peux dire que : merci. Un seul mot, ça me semble si peu par rapport à tout ce qu'il m'a apporté, mais je n'en ai pas d'autres.

    Alors merci à toi Léonox. Merci pour tout.

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  • Les avancées

    Alors, où en suis-je de ces divers travaux en cours dont je vous parlais en mai ?

    Reprenons dans l'ordre : 

    - Une histoire post-apo dont la rédaction est terminée et dont le plus gros des relectures a été effectué. 140 000 sec :

    J'ai allongé l'histoire pour passer les 160 000 signes. Là, l'histoire repose, pour ensuite entreprendre les nombreuses relectures et corrections. Du boulot en vue que je reporte pour l'instant.

    - Une courte nouvelle tendance post-apo également, destinée à un appel à textes. Ecriture terminée, premières corrections effectuées. 3100 sec :

    La nouvelle est finalisée et est partie en soumission pour l'appel à textes sur la mort des Artistes fous associés. Plus qu'à croiser les doigts.

    - Un récit utopique terminé ce jour, destiné à un autre appel à textes, dead-line au 31 mai. Intérêt à me dépêcher pour les corrections et relectures. 23 000 sec :

    Texte également finalisé et parti en soumission pour l'appel à textes du tremplin de l'imaginaire des Indés de l'imaginaire. Croisons également les doigts.

    - Un court roman terminé que je dois me décider à retravailler :

    Le manuscrit a été accepté par les éditions TRASH, les corrections sont en vue. Et bien évidemment, je ne vous cache pas ma joie.

    A côté de ça, j'ai envoyé un texte pour l'appel à textes sur l'intelligence végétale de la revue Gandahar. Un autre partira peut-être pour l'appel à textes sur les chats des éditions Luciférine et un dernier vers un appel à textes ayant pour sujet le rêve par les éditions So What ?. Pour ces trois textes, peu d'espoir, ils ne me paraissent pas suffisamment maîtrisés.

    Et je vais retravailler une longue nouvelle d'environ 65 000 signes pour la présenter à l'appel à textes permanent de Dreampress pour son anthologie "Ténèbres".

    Quant à de nouveaux écrits, pas pour l'instant. Pas assez de temps dispo, un peu trop de fatigue et bien trop d'animation autour de moi. Sans oublier, le manque d'idées pour le moment.


     

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  • "Enf(ant)er", nouvelle gagnante du concours de l'écritoire des ombres

    Ces vacances, mon quotidien a été très chargé, je n'ai donc pas écrit grand chose. J'ai néanmoins participé au concours de l'écritoire des ombres, sur le sujet "enfer".

    Ma nouvelle "Enf(ant)er" a terminé première, grande joie pour moi, et première fois que je gagne un concours.

    19 nouvelles étaient en lice, 22 votants ont exprimé leur opinion sur les différents récits. Un bon moment, comme à chaque concours sur ce forum.

    Pour ceux que ça intéresse, voici le lien vers la nouvelle gagnante (la mienne donc) : 

    http://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/t2682-la-femme-et-l-enfant

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  • Ténèbres 2015

    Ténèbres 2015 Very Happy (vous pensez bien que j'ai sauté dessus pour le lire).
    C'est du bon.
    A mille lieues de Graceland : une histoire de zombies sur fond de musique. Les zombies c'est vu, mais le côté musical donne son charme à la nouvelle.
    Péché de chair : bon, ce n'est pas à moi de commenter hein !  Rolling Eyes 
    L'amour, la haine et la mer d'ordures si belle : le récit de deux enfants à l'imagination débordante et l'amour du garçon qui attend des années le retour de son amie. Mais l'amour peut-il survivre aux années d'absence ? Sympathique avec une touche de mystère pour la fin.
    Le sport de la mort : une autre histoire de zombies. Encore une fois, c'est l'angle qui est intéressant, avec une approche via les cascades des protagonistes.
    La décharge : la nouvelle la plus longue de l'antho (le double de la mienne qui se trouve donc en deuxième position au nombre de pages). Presque un conte pour enfant, tendance fantasy. Bien écrit, original, mais moins mon genre.
    C'était la fin : sérial killer. Et sa mère. Et le spectre de la jeune fille assassinée au début du récit. J'ai bien aimé cette histoire violente.
    Les neuf vies du docteur Kelly : un homme obsédé par la mort se met en tête de vivre d'autres vies en marge de la sienne, un peu comme la légende du chat et de ses neuf vies. J'ai beaucoup apprécié l'originalité de ce texte.
    Nouveau départ : un tueur à gage accepte la proposition d'une nouvelle vie. Pas le choix. Mais qui piégera l'autre ? Peut-être un peu convenue, mais j'ai aimé.
    Au fond du puits : dans un internat, une adolescente est victime de phénomènes étranges dans lesquels prennent part un puits abandonné et un jeu d'échecs. Classique et bien fait.
    La nuit, le sang : une troisième histoire de zombies qui vaut pour sa fin.
    La tache : beaucoup aimé ce récit d'une tache dans la main du protagoniste. Une tache inhabituelle.
    La cave de Mme Morveburger : classique histoire fantastique, intéressante.
    Ses longs cheveux brillants : un homme qui cherche à aider des esprits à partir. Un sacerdoce pour lui, une rédemption aussi. Joli récit.
    Corps étranger : amusante et originale que cette histoire de trous apparaissant à la suite d'un tremblement de terre dans la maison de l'héroïne.
    Hanako-san y es-tu ? : la nouvelle d'Henri Bé, que je connaissais déjà, mais que j'ai relue du coup et je la trouve toujours aussi bonne. Une excellente variation sur le sujet des légendes urbaines. Maîtrisée.
    Quatre heures du matin : dans une station essence, la nuit, une étudiante, un job d'été, une étrange rencontre. Sympa.
    Grossesse : très belle histoire sur la grossesse impossible d'une femme ayant subi le traumatisme de l'ablation de l'utérus. Pleine d'émotion, avec une jolie fin. Ce n'est pas le genre que je préfère, et pourtant, beaucoup appréciée.
    Lamentations et limonade : original récit sur des "fantômes". Vraiment beaucoup aimé.
    Par delà la tombe : une petit fille, un enlèvement, le désespoir, et puis l'après. Pas mal même si j'aurais préféré une fin plus originale.
    Sous la neige : un petit garçon imagine que la neige est une multitude d'insectes. Personne ne le croit, bien sûr. Une histoire sympa.
    Un accueil glacial : histoire de fantômes et de vengeance. Assez classique mais qui se lit avec plaisir.

    Au final, un recueil où je suis fière de figurer parmi tout un tas de bonnes histoires.

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  • Adieu Gudule

    Je ne connaissais pas vraiment cette grande dame de la littérature. Tout au plus l'ai-je découverte très récemment (à peine un mois) sur deux courts romans ("Géronima Hopkins attend le père Noël" et "Asylum"). Les sujets de ces deux récits m'avaient plu, et j'avais bien l'intention de poursuivre ma découverte de cette auteure.

    Bien jeune pour mourir, trop jeune même. Je suis persuadée qu'elle aurait pu encore nous enchanter.

    Une perte pour la littérature de genre, une perte pour sa famille, ses amis, également ses fans.

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  • Mais sur quoi donc travaille-t-elle ?

    Comme de plus en plus souvent, je travaille sur des tas de choses en même temps.

    En chantier, plus ou moins avancé :

    - Une histoire post-apo dont la rédaction est terminée et dont le plus gros des relectures a été effectué. 140 000 sec

    - Une courte nouvelle tendance post-apo également, destinée à un appel à textes. Ecriture terminée, premières corrections effectuées. 3100 sec

    - Un récit utopique terminé ce jour, destiné à un autre appel à textes, dead-line au 31 mai. Intérêt à me dépêcher pour les corrections et relectures. 23 000 sec

    - Un court roman terminé que je dois me décider à retravailler.

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  • Le jeu du mort, dans L'almanach des vampires 2

    Cette anthologie qui reprendra donc ma nouvelle "the game of death" dans sa version originale francophone sous le titre "le jeu du mort" paraîtra début septembre.

    J'y partagerai l'affiche avec 15 autres auteurs pour un total de 23 nouvelles revisitant les mythes vampiriques. La préface sera signée Jean-Marc Lofficier. Bonheur supplémentaire, j'y cotoierai Henri Bé, Dola Rosselet, Zaroff et Artikel Unbekannt, quatre auteurs que j'aime particulièrement.

    Plus qu'à patienter jusque la rentrée.