Articles de catherinerobert68

  • La chambre de Naomi (Jonathan Aycliffe)

    Naomi a cinq ans, c'est le jour du réveillon de Noël. Avec son père, elle arpente les rues de Londres, fait les vitrines, visite un magasin de jouets. C'est le bonheur. Et puis, c'est le drame, l'enfant disparaît On ne la retrouve que le lendemain, morte et mutilée. Pour Charles et sa femme Laura, la vie ne sera plus jamais pareille. Encore moins que ce qu'ils auraient pu penser. Car Naomi, est-elle vraiment partie ? Lewis, un photographe de presse, pense le contraire. Ses clichés montrent des personnages qui ne devraient pas y être, Naomi, mais aussi deux petites filles pâles, une femme et un homme en noir. La maison est hantée et la menace se précise au fil des jours. Tandis que Charles cherche à comprendre, Laura plonge dans la dépression.

    L'auteur nous entraîne à la suite de parents confrontés au coup du sort ultime, la perte d'un enfant. Le livre en est poignant par moment. Mais il ne se limite pas à ça, il tisse une atmosphère d'angoisse qui s'étale petit à petit, un suspense qui prend son temps pour se résoudre, jusqu'au point culminant, le moment où il est trop tard. Petit bémol, la toute fin que j'ai jugée inutile, le retournement de trop qui n'était pas nécessaire et semble même être là presque pour un peu dédouaner le personnage. L'intrigue bien que classique, histoire de fantômes, est agréable a suivre et bien écrite.

    Un bon livre, sans être inoubliable.

  • Le chien des ténèbres (Benoît Becker)

    Une aventure typique de la collection angoisse (quoique je parle bien vite, j'en ai lu très peu). Une lecture un peu mitigée. C'est sympa, ça se lit facilement, mais ça manque un peu d'originalité, et je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer totalement dans le texte. Peut-être est-ce le choix de l'utilisation du présent de l'indicatif. Ce temps m'a un peu rebutée jusqu'au bout de ma lecture, avec cette impression qu'il ne convenait pas à l'histoire. Le personnage principal, Béatrice, m'a du coup peu touchée, et je n'ai pas ressenti d'émotion ou d'empathhie pour ce qu'elle vivait au fur et à mesure des pages.

    Il n'en reste pas moins un récit qui se lit plutôt agréablement.

  • Pleine lune (Yno)

    Quand j'ai refermé le bouquin, j'ai pensé à "Massacre à la tronçonneuse" et d'autres films du genre dans lesquels sont mises en scène des familles dégénérées. Alors que je n'apprécie pas trop ce type de base scénaristique au cinéma, ici j'ai aimé ma lecture. Peut-être cela passe-t-il mieux en mots ou, plus probablement, cela vient du style d'Yno, précis avec le juste équilibre entre de courtes descriptions et les scènes d'action. Celles-ci se succèdent à un rythme prenant et je suis restée accrochée au roman. Les personnages sont peut-être un poil superficiels et l'empathie ne fonctionne pas vraiment, mais c'est compensé par le récit, si pas le plus original, bien mené de bout en bout, sans discordances d'un chapitre à l'autre, donc solide dans sa construction.

    Un TRASH orienté aventure qui peut plaire à presque tout le monde.

  • Lumpen (Janus)

    Janus nous dépeint les histoires parallèles du sale nègre et du licencié de Pétronum, une usine qui ferme ses portes. Le premier tue des vieilles dames pour leur piquer leur fric tout en espérant la gloire avec sa voix merveilleuse, le deuxième sombre après avoir tout perdu, sa femme, sa fille, son boulot, sa santé. Le ton est froid et désespéré, le style en phrases courtes, avec peu de ponctuation, en répétitions, accentue l'impression d'étouffement, on a le sentiment qu'il n'y a absolument aucun espoir, aucune échapatoire, rien du tout à quoi s''accrocher dans le monde décrit. Les personnages n'ont pas de noms, ils pourraient être n'importe qui, le voisin, le collègue, une célébrité, soi-même, parti-pris qui renforce encore la noirceur du récit et le malaise ressenti. Seule Maeva, star de télé-réalité, a le privilège d'être nommée et Maeva n'est rien, juste une bouche qui suce, un reflet du vide sociétal.

    Le livre est bon, très bon, une de mes meilleures lectures TRASH, et je les ai toutes aimées, c'est dire. Il fait partie des oeuvres les plus sombres de l'éditeur, pas seulement par ses scènes gores ou X, car d'autres bouquins font pires, mais par son ton. Il m'a plus marquée que "Nuit noire" ou "Murderprod". Je le conseille vraiment à tous ceux qui recherchent les trucs les plus extrêmes.

  • Bayou (Zaroff)

    Zaroff, c'est le gore amusant, les répliques cocasses, les situations amusantes. Quand on le lit, on se marre. Bayou est donc très divertissant et, à mon avis, l'auteur fait plus fort qu'avec son premier opus, "Night stalker" (pourtant déjà bien bon), son style s'est encore amélioré, la structure du récit est plus solide, la plume plus décontractée, plus vive, et plus relâchée.

    Zaroff s'est fait plaisir en écrivant, et ça se sent. De scènes improbables en scènes porno, il a pris son pied. Le résultat est jouissif, même si le cul est un peu trop présent (quoique ça ne m'ait pas dérangée, difficile à expliquer, mais ça va avec le récit), et si la fin me semble moins solide dans sa structure (des détails, mais qui enlèvent un peu du réalisme). J'ai aussi adoré les deux dernières pages du bouquin, fallait y penser.

    Bref, du Zaroff, drôle, direct, imaginatif, et percutant. Une lecture qui devrait plaire à beaucoup.

  • Dimension Trash (anthologie présentée par Artikel Unbekannt et Julien Heylbroeck)

    Préface de David Didelot : beaucoup ne lisent pas les préfaces, les trouvent ennuyeuses. Moi, j'aime bien, j'y apprends des choses. Ici, on a de la nostalgie, de l'admiration et de la marche en avant. Anciens et nouveaux auteurs du rouge qui tache sont mis à l'honneur. Très sympathique à lire.
    Christian Vilà : Splash ! : une touche sf, une touche sociale, une touche scabreuse, et un ensemble bien rouge dégueu comme on aime.
    Adolf Marx : Épilogue du " Vivre ensemble " : entre hallucinations et réalités, on cherche où se situe la vérité, et au final, on s'en fout, on ne garde que la violence.
    François Darnaudet : Femmes, plantes et autres machines cruelles : un monde sans repères, on entre dans cinq petites situations avec ou sans rapports entre elles, on prend ce qui se passe et on repart. Moi, j'aime.
    Brice Tarvel : Kotok : une rencontre entre Kotok, malabar un peu détraqué, et Gribiche, petite fille haute en couleurs. Et rien ne se passe comme prévu. Drôle et plaisant à lire.
    Cancereugène : Descente d'organes : l'enfer arrivant sur terre. Très organique, un récit de ruminations mentales par un être impossible.
    Julian C. Hellbroke : Junkfood rampage : un récit post-apocalyptique avec des survivants, des livres et puis des rats, et j'aime pas les rats, mais j'ai aimé l'histoire bien sûr.
    Romain D'Huissier : La veuve écarlate : de la Chine, donc du dépaysement et de l'originalité, mais bien rouge à souhait.
    Zaroff : Zomb's short : Zaroff nous a concoté huit récits brefs et directs, huit variations zombiesques. Drôles, déguelasses, parfois tristes, et toujours plaisantes.
    Sarah Buschmann : Tranche de nuit : Sarah sait tout le bien que je pense de son texte. Noir, gore, dérangeant, une implacable descente aux enfers qui ne laisse aucun espoir.
    Gilles Bergal : Nouvelle vie : quand on a faim, on a faim, et on ferait n'importe quoi pour manger un morceau, même prendre des risques. Tant pis si ça tourne mal.
    Robert Darvel : Killing Joe D'Amato : j'aime beaucoup le gore de Robert, très visuel. J'ai presque l'impression de tomber dans un film quand je lis. En plus, c'est amusant, que demander de plus.
    Patrice Lamare : Allegro ma non troppo : chef d'orchestre et artistes peu habituels dans une représentation sanglante pour le plus grand plaisir du public, celui du récit et le mien.
    Artikel Unbekannt vs Schweinhund : White trash : huit petites perles. Où se cache Schweinhund, où se planque Artikel ? Parfois on se dit qu'on a repéré l'un, ou l'autre, puis on hésite. Qu'importe au fond, parce que le résultat est splendide. Une mention spéciale à la dernière de ces petites merveilles que j'ai trouvée très touchante.
    Catherine Robert : Je suis méchante : je ne dirai rien sur la mienne (de nouvelle), je préfère laisser parler d'autres que moi. Mais un vrai plaisir de me retrouver si bien entourée.
    Guy Kermen : Gloriole au glory hole : y a de l'humour là-dedans. De l'humour, mais de l'humour noir et porno. Je ne m'attendais pas à la fin, bien trouvée.
    Corvis : Une heure à tuer : un titre qui colle bien pour une nouvelle cruelle de bout en bout. Très efficace.
    Kriss Vilà : Éventration d'une grenouille : du social, mais du social bien crade, dans un monde de pauvreté et de débrouille, où le sexe et la violence font partie intégrante de la vie. Comme une petite angoisse à la fin, on se dit que c'est bien proche de notre réalité.
    Charles Nécrorian : Les immortels : une histoire peu gore, mais divertissante et originale. L'unique texte de science-fiction du recueil, ce qui rajoute à son intérêt.
    Nelly Chadour : Sacré gril : l'antiquité et ses atrocités, bien décrite, bien saignante, avec une belle chute.
    Christophe Siébert : La vieille : superbe description, toute en détails macabres, froide et inexorable. A lire au petit déjeuner si on veut entamer un régime.
    Postface de Sandy Foulon : on peut me dire que ce n'est qu'une présentation des douze premiers TRASH, mais non, c'est plus. C'est bien écrit, ça donne envie si on n'a pas encore découvert la collection.

    Quand j'entame une anthologie ou un recueil, je ne m'attends à rien de spécial. Je sais qu'il y aura des textes qui me plairont beaucoup, d'autres un peu moins, voire pas du tout parfois. Mais rien de cela ici, je n'ai eu que le bon, le très bon. A chaque récit, j'ai pris mon pied, pour des tas de raisons. Certains étaient amusants, d'autres froids, ou encore vraiment scabreux, sans oublier quelques uns tirant vers le X, et puis le rouge, celui qu'on attend en ouvrant un ouvrage tel que celui-ci. Toutes les couleurs que peut revêtir le trash se trouvent rassemblées dans ce bouquin. Et toutes ces nouvelles prouvent que le genre est bien plus diversifié qu'on pourrait le penser. Toutes ces nouvelles prouvent que le genre est un genre de qualité, que l'écrivain qui en écrit a une écriture tout aussi exigeante que n'importe quel autre genre.

    Pour résumer mon sentiment : des histoires variées, de qualité, pour un réel et bon gros plaisir de lecture.

  • Chien du heaume (Justine Niogret)

    Lorsque j'ai entamé ma lecture, je m'attendais à plus "violent", peut-être à cause de la réputation de la dame. Au final, je n'ai pas trouvé ce roman extrêmement dur. Rude, oui, mais pas dur. Une rudesse qui sied au contexte, à l'époque médiévale. Mais il s'agit d'une rudesse qui fait authentique, la rudesse des gens de guerre, la rudesse de la vie face à la nature et aux dangers. Une rudesse de camaraderie bourrue aussi. Les personnages sont attachants, si l'on excepte Noalle, des gens plutôt simples avec une certaine philosophie de vie, des principes. Si l'on a affaire à un roman rude, on a aussi affaire à une belle histoire sur les relations entre toutes ces personnes.

    Chien du Heaume est une mercenaire en quête de son nom qu'elle a oublié depuis longtemps, peut-être depuis qu'elle a tué son père, peut-être déjà avant. Son seul indice : sa hache d'un modèle unique. Mais la quête est longue et les avancées si ténues qu'elle semble faire du sur-place. Jusqu'au jour où elle rencontre le chevalier Sanglier, maître d'un castel battu par les vents et le froid de l'hiver. Là, elle se sent bien, elle s'y fait des amis, sans savoir vraiment nommer ce sentiment. La quête devient moins importante, sans pourtant s'oublier.

    A cheval entre deux époques, celle des anciennes religions qui s'éteignent doucement face à celle de l'église qui prend de plus en plus de place, on ressent, dans ce roman, toute la nostalgie de ceux qui sont nés trop tard, qui voient leurs valeurs mourir inexorablement. On peut y voir un joli plaidoyer pour la tolérance.

    On lit cette histoire avec beaucoup de plaisir et on referme le livre avec une touche de regret, ne pas connaître la suite. Et pourtant, tout se termine pile poil au moment où ça doit se terminer.

  • Greta par Zaroff

    Une chronique qui me fait très plaisir. Zaroff est un vieux camarade de forums (presque neuf ans qu'on se connaît, même si lui parle de dix années, oui, bon c'est à peu près pareil, je sais), il m'a connue à mes tous débuts, quand je suis arrivée sur le manoir du fantastique. Il a eu droit à mes premiers textes maladroits, puis il a suivi ma progression (parce que oui, j'ai quand même un poil progressé, si, si, je vous assure). Mais si on se connaît plutôt bien, il n'y a aucune complaisance dans ses avis. S'il trouve qu'un de mes récits vaut que dalle, ou est juste un truc moyen, il n'hésite pas et le dit. Son avis compte donc beaucoup pour moi et je l'en remercie.

    Zaroff est le créateur de l'écritoire des ombres où je traîne mes guêtres depuis un bout de temps. Il est également l'auteur de deux romans TRASH, "Night stalker" et "Bayou" (ce dernier sorti en même temps que Greta), ainsi que de plusieurs nouvelles publiées. Il anime également un blog en compagnie de Schweinhund (lien donné en fin d'article) où on se régale de leurs divers articles.

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    C'est un réel bonheur de chroniquer (enfin) le premier roman de ma copine Catherine. Je la connais depuis dix ans (sur le défunt Manoir du Fantastique) et j'ai suivi sa création littéraire depuis le début, notamment de la poésie. Puis TRASH a trouvé le talent enfoui de cette auteure. Elle a exprimé ses pulsions les plus perverses pour nous écrire un bouquin remarquable et dérangeant. Le lieu est simple et dénué de repères : un désert. On ne sait pas où. Une prison en son sein. Puis une femme, Greta, qui a accepté le statut d'une gardienne, en ayant abandonné son ancienne vie et ses enfants. Son rôle est de martyriser des détenus, de les soumettre à des sévices sexuels. Puis elle craque un jour. Elle devient un matricule comme les autres. De bourreau, elle passe dans le rang des prisonnières.

    Les jours tombent dans une routine de tortures innommables, de châtiments corporels. Tout est exprimé avec une rage sourde et on souffre avec Greta. Cette lente déshumanisation fait froid dans le dos. Rien n'est épargné et le souffle lyrique de l'auteure nous emporte dans une valse sauvage et sordide. Ceci nous rappelle la perversité des camps de la mort où l'humain n'est plus qu'une enveloppe vide. On devine aussitôt que les fantômes de Greta l'emporteront vers un destin implacable et fataliste.

    C'est un bouquin merveilleux, digne d'un 1984 et sa salle 101. On peut également y voir certains accents d'un Enfer vertical de Brussolo. Cette non-existence rappelle que l'homme peut être un redoutable prédateur envers ses semblables et que cette radicalité engrange des monstres. Et jamais Catherine Robert n'a été aussi proche d'un George Orwell qu'en prouvant que "La liberté, c'est l'esclavage". Soumission-Déni-Acceptation. Les visions freudiennes ectoplasmiques délivrent Greta. C'est la force obscure de ce livre si on sait lire entre les lignes. Catherine, je te tire mon chapeau, car tu m'as ému.

    --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    http://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/

    http://gorezaroff.over-blog.com/2015/12/greta-catherine-robert.html#ob-comment-ob-comment-86779001

  • Les contes rouges (Artistes fous)

    Une lecture vraiment plaisante et prenante. Des nouvelles de qualité pour un petit bouquin à un prix avantageux. Une belle découverte pour résumer.

    1- Les Damnés de la puer [Julien Heylbroeck] : sympathique et humoristique histoire, avec un style totalement adapté. Joli boulot Juju.
    2- Murabito [Gallinacé Ardent] : le sort de ces animaux d'élevage, mais vu d'un autre œil. Récit qui fait frémir.
    3- Le Goût du sang [Lila Vampire] : une petite gourmandise entre des textes plus longs.
    4- Au nom de la mère [Marie Latour] : celle-ci, je la connaissais déjà et je l'ai malgré tout relue parce qu'elle est excellente, hallucinée, horrible, et étouffante.
    5- Crise de foi [Corvis] : jolis poèmes, bien composé (sonnets en alexandrins, pas le plus facile), avec une touche d'humour divertissante.
    6- Contre nature [Schweinhund] : du pur Schweinhund (la première lue de l'anthologie, parce que ça me manquait du Schweinhund), l'élégance et le travail des mots pour dépeindre les tourments intérieurs. Ravie de te relire, toujours un immense plaisir.
    7- Wolf Rock [Diane] : le parcours d'un sérial killer, plutôt dérangeant.

    Sept auteurs, sept textes, sept petites pépites à recommander.

  • Greta par Laurent Dufour

    Une première critique, c'est spécial, ça ne se vit qu'une fois aussi. On l'attend cette première, avec impatience. Que vont penser les lecteurs ? Pour le coup, je suis heureuse de voir que mon petit bouquin a plu. Et donc, merci à Laurent de ces mots sympathiques.

     

    Greta de Catherine Robert.

    Une plume féminine pour nous conter les pires tortures et sévices, cela ne se peut ! Eh bien si, Catherine Robert l'a fait, et de fort belle manière si j'ose dire.
    Car en ces lignes, fort peu de belles manières mais surtout les plus viles, basses et crasses tortures que l'on puisse faire subir à un etre humain. Tout y passe et ce n'est rien de le dire tant l'auteure s'amuse à graduer l'horreur. Celle ci, crescendo monte en puissance et en originalité. Pas de redites et aucune lassitude n'étreint le lecteur devant l'énumération inexorable de ces horreurs. Et ca c'etait pas evident.Trop d'abominations peuvent parfois diriger le lecteur vers l'ennui, le contraindre a une lecture distraite car il en a deja pris tout son soul.Au contraire, ce texte (je dois bien l'avouer) a su aiguiser mon esprit voyeur. Car l'on n'est rien d'autre qu'un voyeur, un mateur de ces ignominies, insatiable qui attend avec délectation la suite des turpitudes de Greta.
    Greta ! Si ce prénom résonne aux oreilles de certains comme celui d'une fruste et brutale tortionnaire, alors dans ce cas votre surprise n'en sera que plus grande.
    Enfin, dans ce texte froid et implacable et totalement dénué d'echappatoires, Catherine traite le gore de la plus belle des facons qui soit, comme beaucoup avant elle l'ont fait dans la collection du meme nom. J'ai meme par moment retrouvé les delires d'un certain Eric Verteuil, notamment a partir du chapitre 13.
    Mais je n'en dis pas plus car ce livre mérite d'etre découvert. Point de défloraison de ma part donc, juste un bravo à Catherine pour ce bouquin et à l'équipe Trash pour le choix qualitatif de ces publications.

  • Publi blues

    Un ami a récemment comparé le bout du parcours d'édition d'un roman avec le baby blues. La réflexion m'a titillée ces derniers jours. Quand il a fait mention de cette déprime passagère commune à la plupart des femmes venant d'accoucher, je me suis dit que ce n'était pas ça que je ressentais. Mon état d'esprit à cet instant était différent. Mais maintenant, oui, j'ai l'impression d'être au plus proche de cet état.

    Jusque Sèvres, j'étais plutôt dans un état de tension, de stress, d'angoise, de doutes, de fébrilité (n'en jetez plus la coupe est pleine). J'avais placé depuis plusieurs mois ce salon comme un objectif final des diverses étapes qui ont commencé par l'écriture de Greta. Deux jours après mon retour de cette expérience inoubliable, j'ai ressenti un énorme coup de blues, l'impression d'être vide, que tout ça était maintenant derrière moi et que devant, il n'y avait plus rien. Un peu ce que ressent une jeune mère lorsque son enfant n'est plus en elle donc. La différence entre les deux états, c'est que la jeune mère a maintenant son bébé à s'occuper. Or l'auteur, lui, son bébé, il est parti vivre sa vie, il n'est plus là. Etrange sensation que celle-là. Bien sûr, ce passage devrait être temporaire, remplacé par d'autres projets, en tout cas, je l'espère. Mais, et s'il devait s'aggraver ? Car peut-être ce vide ne masque-t-il qu'un autre vide. Pour ne pas ennuyer mes rares lecteurs, je n'irai pas plus loin dans l'introspection, ce n'est pas le but de ce post qui est de poser une analogie entre deux coup de blues.

  • Retour de Sèvres

    De retour de Sèvres, de cette expérience qu'on ne vit qu'une fois : sa première séance de dédicaces. Mais commençons par le début.

    Je démarre le vendredi matin, 370 km, pas envie de les faire le samedi et d'arriver claquée. J'espère avoir pensé à tout. Evidemment non, j'ai oublié quelques petites bricoles. Rien de grave ou qui ne peut se solutionner dans un magasin ou l'autre. J'ai fait le plein de mes livres à dédicacer. Parée quoi.

    Route tranquille, je me goure à peine d'une rue arrivée à ma destination du jour. Je loge chez Nelly Chadour qui a eu la gentillesse d'héberger une pauvre auteure perdue près de Paris. Je flippe un peu, mais ça passe vite. Nelly est adorable, amusante et sympathique. Une soirée super avec pizza, bières (oui, enfin, une chacune) et discussions tous azimuts. Sans oublier le chat, membre à part entière de la famille. Puis rencontre du conjoint de ma logeuse, tout aussi sympa. Une bonne entrée en matière de mon week-end.

    Après une bonne nuit de sommeil, direction Sèvres. On se débrouille pas trop mal pour trouver l'endroit et on a la chance de choper une place de parking presque en face. Tout commence bien donc. Moi je suis Nelly, me sens stressée (c'est peu de le dire), mal à l'aise, et tout ce qu'on veut du style. Toutes ces personnes à rencontrer, éditeurs, auteurs, lecteurs, ça fait beaucoup pour la solitaire que je suis profondément. Bien sûr, j'angoisse pour rien, tout le monde est super gentil. N'empêche, je suis en mode cerveau vide. A tel point qu'à la première demande de dédicace, je reste plusieurs minutes (enfin, c'était peut-être plus des secondes, mais ça m'a paru une éternité) sans rien qui vient, aucune idée, le néant total, et évidemment bien gênée en face de l'acheteur pourtant très patient et compréhensif.

    Puis les dédicaces s'enchaînent, les petits mots viennent plus facilement, mais je dois dire que ça reste compliqué. Et tout reste stressant. Au fond, je demeure la journée entière bien tendue, et ma timidité exacerbée m'empêche même un long moment de demander moi-même des dédicaces. J'ai d'ailleurs laissé tous mes bouquins dans mon véhicule, ne me décidant à les amener près de moi dans la salle que dans l'après-midi bien entamée. Aborder les auteurs : euh... ouais, bien sûr, mais doucement, c'est un gros effort de volonté. Au final, je n'en ai obtenu qu'une partie. Ah, c'est que la journée a filé bien vite. Bien trop vite. J'y serais resté encore plusieurs heures. Aucune envie de repartir. Mais vraiment aucune. J'ai beau n'avoir jamais été à l'aise, avoir eu le syndrome cerveau vide du début à la fin, avoir du coup certainement paru proche du débile profond incapable d'aligner trois mots, avoir oublié tout ce dont je voulais parler (ça ne m'est même pas encore revenu), ça m'a plu.

    J'ai fait la connaissance physique de tout un tas de personnes plus sympathiques les unes que les autres. A commencer par mes éditeurs : Julien, un amour, Schweihunnd, encore plus adorable si c'est possible, en 3D qu'au cours de nos nombreux écchanges virtuels. Merci à eux pour ce moment formidable qui restera vif longtemps dans ma mémoire. Et merci à tous ceux que j'ai eu le bonheur de rencontrer, trop nombreux pour que je les cite tous, donc pour ne pas risquer d'en oublier, je fais un remerciement général.

    De retour à la maison, avec des souvenirs plein la tête, et un peu de tristesse de ne plus être là-bas. Mais aussi l'espoir de revivre ça un jour.

     

    La photo souvenir du jour, entre mes deux éditeurs, Julien Heylbroeck et Schweinhunnd. Le cliché idéal pour immortaliser ce moment important car sans eux, je n'aurais jamais vécu une telle expérience.

     

    Souvenir sevres

  • Greta se présente

    Je m'appelle Greta, dans la trentaine, deux enfants : une jolie demoiselle de quatorze ans et un petit loustic de presque neuf ans, une vie morne et pauvre. C'est ainsi que tout a commencé. Juste par instinct de survie, par amour maternel, pour nourrir mes mômes, j'ai accepté un travail improbable, dans un endroit perdu au milieu d'un désert brûlant et sans issue, avec un employeur invisible et omnipotent. Gardienne de prison. Vous me direz, un boulot comme un autre. Oui, en temps normal. Ici, rien n'est normal, des expériences étranges sont menées, des expériences auxquelles j'ai pris part, d'abord en tant que matonne. Sept mois à torturer de mon poste de surveillance des détenus inconnus. Et puis, j'ai craqué, je me suis retrouvée parmi eux. L'enfer! J'ai tout vécu, tout subi, tout accepté.

    *****

    Greta est mon premier roman et le premier publié aussi, celui qui restera toujours à part. Il s'agit d'une histoire extrême où j'ai envoyé valser tous les tabous, où je me suis amusée de toutes les horreurs possibles, où j'entrainerai mon lecteur à la suite de Greta, sans nulle oasis pour reprendre son souffle, aucun espoir auquel s'accrocher. Greta est dur, violent, pornographique, malsain et sans aucunes concessions.

    Lecteur te voilà prévenu.

  • Dépression (Brice Tarvel)

    Ce n'est pas le premier roman que je lis de Brice Tarvel. Pour tout dire, c'est mon quatrième opus de l'auteur après ses deux TRASH et "la vallée truquée". J'avais déjà apprécié ces premières lectures, leur côté divertissant, même pour les romans les plus sombres.

    Mais "Dépression" que je viens de terminer m'a encore plus plu. De la dépression, on peut dire qu'elle est partout, dans les êtres, mais surtout dans leur environnement sordide, ce monde de pluie et de boue où flotte telle une gangrène la rouille, cette maladie mortelle qui dévore doucement la petite Vavette. Vavette que Jarine voudrait bien sauver. Jarine qui a un secret, un espoir, malgré sa condition de pute, et même si elle doit sacrifier sa relation avec Sarg, le pêcheur de rats. Mais l'espoir est-il permis dans un tel monde ?

    Tout au long du roman, je me suis surprise à imaginer comment ça se terminerait et je n'ai pas trouvé. Un beau final comme je les aime. Cette société décrite par Brice est fouillée, on entre totalement dans cette ambiance glauque et oppressante parcourue par divers personnages attachants, et toujours et partout, la pluie, sans répit, qui ne nettoie rien, au contraire. Personnage à part entière, elle semble noyer les êtres et les choses, vouloir les dissoudre dans son horreur.

    Le titre m'avait attiré, le roman m'a emballée.

  • Mais pourquoi ?

    Mais pourquoi quoi ? Pourquoi écrire du gore donc ? La question est souvent implicite dans les réflexions, voire dans l'attitude, parfois, elle est posée sans complexe. Comme s'il fallait une raison pour écrire du saignant et pas pour écrire un beau conte gentil où tout le monde est rempli de bons sentiments avec le happy-end attendu. Mais oui, il faut encore s'expliquer sur cette orientation oh combien étrange, si pas indication d'un esprit perturbé.

    Ecrire du gore, pour moi, est jouissif, une façon d'exorciser la violence. Cette violence qui m'effraie, et que j'évite avec toutes les astuces possibles. Autant la mienne enfouie si profond qu'elle me semble parfois inexistante, que celle des autres, ceux que je ne connais pas, qui me fait gerber, ceux que je pourrais rencontrer ou que je fréquente et qui m'angoisse.

    En donnant naissance à des récits extrêmes, j'ai l'impression de remettre toute cette violence là d'où elle n'aurait jamais dû sortir : la fiction. Car j'écris de la fiction, et là est la différence. Ce que j'invente ne s'est jamais produit et ne se produira jamais, même si on pourra toujours trouver des parallèles avec tel fait divers ou tel autre.

    Le trash, c'est aussi amusant, c'est pousser au maximum les bêtises qu'on se lâche parfois entre copains, c'est prendre un recul énorme et raconter n'importe quoi. "N'importe quoi" !? Pas vraiment non plus car j'aime les histoires structurées, logiques dans leur déroulement, qui se tiennent de bout en bout. Alors une intrigue qui n'est pas réelle, mais crédible dans sa trame, voilà ce que j'aime écrire.

    Souvent, des personnes de mon entourage me voient comme si j'étais un peu folle. Au mieux. Au pire, on me prend vraiment pour une folle. Ce dont je me fous, j'écris ce que j'aime, et les petites mentalités n'ont qu'à s'y faire.

    Depuis qu'il a lu "Péché de chair" dans l'anthologie Ténèbres 2015 chez Dreampress, une connaissance me regarde presque comme une salope, juste à cause de scènes hard en me demandant à chaque fois si j'ai écrit d'autres histoires cochonnes. Bon, il s'agit d'un vieux monsieur, et je pense que ça l'amuse, mais je trouve son attitude symptomatique. Pourquoi faut-il établir un parallèle entre l'écrit et l'être de l'auteur ? Je ne suis pas ce que j'écris, et même si l'opinion des autres m'indiffère, je me dis qu'il faut bien le clamer quelque part. Pour, peut-être faire évoluer les mentalités. Idéaliste et utopique ? Oui, peut-être, mais sait-on jamais.

  • TRASH par 12

    Pour rendre hommage à TRASH qui publie mon roman à sortir en novembre, un survol (très) rapide des 12 premiers titres de la collection.

    • Necroporno (Robert Darvel) : le plus gorifique
    • Pestilence (Degüellus) : le plus historique
    • Bloodfist (Scheinhunnd) : le plus psychologique
    • Silence rouge (Brice Tarvel) : le plus "tranquille"
    • EmoRagie (Brain Salad) : le plus excentrique
    • Night stalker (Zaroff) : le plus humoristique
    • Murderprod (Kriss Vila) : le plus actuel
    • Sous la peau (Nelly Chadour) : le plus féminin
    • Garbage rampage (Julian C. Hellbroke) : le plus policier
    • Charogne tango (Brice Tarvel) : le plus exotique
    • Nuit noire (Christophe Siébert) : le plus extrême
    • Magie rouge (Philippe Ward) : le plus politique

    Vous me direz : "ça ne nous apprend rien !" Totalement d'accord avec vous, mais où serait la surprise si je vous en disais trop... Bon, je suis bonne âme, je rajouterais que ces douze romans sont très bons, chacun dans leur style. Et de style, on peut affirmer que chaque brûlot possède le sien. On commence un récit et impossible de savoir ce qu'on va découvrir. Des horreurs bien sûr, y a pas tromperie sur la marchandise, c'est dur, saignant, violent et malsain, mais pour le reste, c'est chaque fois différent.

    Des histoires de qualité par un éditeur de qualité. Foncez, vous ne le regretterez pas.

    Au fil du temps, je chroniquerai les titres séparément et un peu plus longuement. Patience.


     

  • 1984 - Georges Orwell

    1984, paru en 1950 nous brosse le portrait d'un monde futuriste, véritable dystopie aux relents de notre époque moderne. Le récit en devient effrayant car trop proche de nos vies. Trois super puissances, toujours en guerre, se partagent la terre. L'histoire nous fait suivre le quotidien de l'une d'entre elle, plus particulièrement le destin de Winston, citoyen affecté à la réécriture du passé. Mais Winston a du mal à totalement s'intégrer au "bien-pensant" imposé. Dans cette société où il n'y a plus de lois, mais où, pourtant, tout est interdit, le héros commence à se poser de plus en plus de question. Sa rencontre avec Julia, jeune femme rebelle, va précipiter les choses et l'homme va s'enfoncer dans l'activisme révolutionnaire pour découvrir au bout que tout est vain.

    Si le quotidien brimé du peuple est déjà effrayant, la troisième partie qui propose un panorama long de tortures diverses l'est encore plus. On ne torture pas pour avoir des informations, mais juste pour briser. Pour une idéologie qui n'est qu'une fumisterie et à laquelle ne croient même pas ceux qui détiennent le pouvoir. On se rend compte, en même temps que le protagoniste principal que la manipulation va au-dela de ce qu'on pensait.

    Quand on referme le livre, on éprouve un frisson. On songe aux parallèles et on ne peut éviter de comparer. Et on se pose des questions. Est-on vraiment aussi loin d'un tel système ? Les dérives poussées à leur paroxysme dans le roman, ne sont-elles pas déjà en germe dans notre société ? En germe ou même installées. On ne les remarque pas trop, mais quand soudain on y pense, on peut avoir peur.


     

  • GRETA

    Greta. Mais qui est Greta ? Comme vous le savez peut-être, Greta est le titre de mon roman à paraître aux éditions TRASH. Je n'en dis pas plus pour le moment, mais vu les éditeurs, vous devinerez sans problème le genre de littérature.

    Ce récit fut d'abord une nouvelle écrite dans le cadre d'un concours sur l'écritoire des ombres. Une nouvelle que j'ai eu envie d'allonger, sans but bien défini, à l'exception de replonger dans l'univers créé. La nouvelle a grandi, de plus en plus, pour aboutir à un texte d'environ 150 000 signes. J'étais très contente de ce que je venais d'accomplir, mais je n'avais aucune idée de ce que je pouvais en faire. Voilà pour une génèse vite faite.

    Si j'ai réussi à donner naissance à ce bouquin, je le dois à beaucoup de personnes. Lorsque j'ai réellement commencé à écrire (je veux parler de récits terminés), ce fut sur le manoir du fantastique, un forum maintenant à l'abandon. Une découverte pour moi que d'avoir des lecteurs et des retours de lecture. Avec un effet imprévu, celui de me convaincre que mes textes n'étaient pas très bons. Ce qui n'était pas très grave, ça ne m'empêchait pas d'écrire. Mais ce premier forum m'a conforté dans la conviction que j'aimais ça.

    Ensuite, j'ai connu une période difficile, sans rien produire. Il m'a fallu du temps pour me remettre au clavier et c'est à un deuxième forum que je le dois : l'écritoire des ombres, où j'ai retrouvé certains anciens du manoir et fait connaissance de nouveaux camarades de passion. Toujours pas d'ambitions, mais reprendre l'écriture, c'était tellement bien. Grâce à l'écritoire et à ses membres, je pense avoir progressé un minimum, mais le véritable déclic est venu grâce à une personne bien précise.

    Et c'est là qu'entre en scène Léonox (alias Schweinhund, alias Artikel Unbekannt). Ce qu'il m'a apporté est bien antérieur à la publication de Greta (pour être précise, son influence débute en juin 2014). Il m'a donné le petit plus de confiance qui me manquait. Le petit plus qui m'a permis de me lâcher dans mes récits et d'oser envoyer des textes à des appels à textes. Mais il ne s'est pas arrêté là, il m'a lue, il m'a donné des avis, des conseils, il a pris la peine sur certains textes de me suggérer des corrections, il a aussi plusieurs fois trouvé des titres pour mes récits. Toujours présent et à l'écoute, il a été (et est encore) un véritable soutien, et je ne vous parle pas de son inaltérable patience face à mes doutes et angoisses. Pour Greta, il a été le premier à lire et il m'a proposé une publication. Un cadeau incomparable pour lequel, je ne peux dire que : merci. Un seul mot, ça me semble si peu par rapport à tout ce qu'il m'a apporté, mais je n'en ai pas d'autres.

    Alors merci à toi Léonox. Merci pour tout.

  • Les avancées

    Alors, où en suis-je de ces divers travaux en cours dont je vous parlais en mai ?

    Reprenons dans l'ordre : 

    - Une histoire post-apo dont la rédaction est terminée et dont le plus gros des relectures a été effectué. 140 000 sec :

    J'ai allongé l'histoire pour passer les 160 000 signes. Là, l'histoire repose, pour ensuite entreprendre les nombreuses relectures et corrections. Du boulot en vue que je reporte pour l'instant.

    - Une courte nouvelle tendance post-apo également, destinée à un appel à textes. Ecriture terminée, premières corrections effectuées. 3100 sec :

    La nouvelle est finalisée et est partie en soumission pour l'appel à textes sur la mort des Artistes fous associés. Plus qu'à croiser les doigts.

    - Un récit utopique terminé ce jour, destiné à un autre appel à textes, dead-line au 31 mai. Intérêt à me dépêcher pour les corrections et relectures. 23 000 sec :

    Texte également finalisé et parti en soumission pour l'appel à textes du tremplin de l'imaginaire des Indés de l'imaginaire. Croisons également les doigts.

    - Un court roman terminé que je dois me décider à retravailler :

    Le manuscrit a été accepté par les éditions TRASH, les corrections sont en vue. Et bien évidemment, je ne vous cache pas ma joie.

    A côté de ça, j'ai envoyé un texte pour l'appel à textes sur l'intelligence végétale de la revue Gandahar. Un autre partira peut-être pour l'appel à textes sur les chats des éditions Luciférine et un dernier vers un appel à textes ayant pour sujet le rêve par les éditions So What ?. Pour ces trois textes, peu d'espoir, ils ne me paraissent pas suffisamment maîtrisés.

    Et je vais retravailler une longue nouvelle d'environ 65 000 signes pour la présenter à l'appel à textes permanent de Dreampress pour son anthologie "Ténèbres".

    Quant à de nouveaux écrits, pas pour l'instant. Pas assez de temps dispo, un peu trop de fatigue et bien trop d'animation autour de moi. Sans oublier, le manque d'idées pour le moment.


     

  • "Enf(ant)er", nouvelle gagnante du concours de l'écritoire des ombres

    Ces vacances, mon quotidien a été très chargé, je n'ai donc pas écrit grand chose. J'ai néanmoins participé au concours de l'écritoire des ombres, sur le sujet "enfer".

    Ma nouvelle "Enf(ant)er" a terminé première, grande joie pour moi, et première fois que je gagne un concours.

    19 nouvelles étaient en lice, 22 votants ont exprimé leur opinion sur les différents récits. Un bon moment, comme à chaque concours sur ce forum.

    Pour ceux que ça intéresse, voici le lien vers la nouvelle gagnante (la mienne donc) : 

    http://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/t2682-la-femme-et-l-enfant