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Publi blues

Un ami a récemment comparé le bout du parcours d'édition d'un roman avec le baby blues. La réflexion m'a titillée ces derniers jours. Quand il a fait mention de cette déprime passagère commune à la plupart des femmes venant d'accoucher, je me suis dit que ce n'était pas ça que je ressentais. Mon état d'esprit à cet instant était différent. Mais maintenant, oui, j'ai l'impression d'être au plus proche de cet état.

Jusque Sèvres, j'étais plutôt dans un état de tension, de stress, d'angoise, de doutes, de fébrilité (n'en jetez plus la coupe est pleine). J'avais placé depuis plusieurs mois ce salon comme un objectif final des diverses étapes qui ont commencé par l'écriture de Greta. Deux jours après mon retour de cette expérience inoubliable, j'ai ressenti un énorme coup de blues, l'impression d'être vide, que tout ça était maintenant derrière moi et que devant, il n'y avait plus rien. Un peu ce que ressent une jeune mère lorsque son enfant n'est plus en elle donc. La différence entre les deux états, c'est que la jeune mère a maintenant son bébé à s'occuper. Or l'auteur, lui, son bébé, il est parti vivre sa vie, il n'est plus là. Etrange sensation que celle-là. Bien sûr, ce passage devrait être temporaire, remplacé par d'autres projets, en tout cas, je l'espère. Mais, et s'il devait s'aggraver ? Car peut-être ce vide ne masque-t-il qu'un autre vide. Pour ne pas ennuyer mes rares lecteurs, je n'irai pas plus loin dans l'introspection, ce n'est pas le but de ce post qui est de poser une analogie entre deux coup de blues.

 

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