Greta par Naëlle

Naëlle sur l'écritoire des ombres me gratifie d'une très jolie critique. Merci beaucoup.


Très bonne lecture que cette Greta ! Une fois qu'on a commencé, difficile de s'arrêter : malgré toutes les horreurs infligées et subies (je dois avouer que le moment où Greta doit lâcher un étron dans la bouche d'un pervers de client m'a bien bien dégoûtée !), tout s'enchaîne de manière tellement fluide, rapide et implacable que poser le livre ne nous vient même pas à l'esprit. Tout au long de ma lecture, j'ai beaucoup pensé à 1984, de George Orwell. La geôlière devient prisonnière, et tous les sévices subis ont pour but de faire entrer dans le crâne de Greta qu'elle n'est rien, qu'elle ne vaut rien, que sa vie n'a aucune importance. On est avec elle du début à la fin, et on ne lui en veut pour rien : elle tente seulement de survivre. Une fois arrivée à la fin du roman, j'ai d'abord été frustrée qu'on ne sache pas qui était derrière ce système, que Greta ne crame pas tout pour se venger. Et puis en réfléchissant un peu, je trouve que la fin est très bien : quelque part, on atteint le summum de la torture, et c'est le franchissement de cette ligne rouge sang qui redonne à Greta son humanité.

P.S. : Catherine Robert, dans Greta, elle tue même des chiots et des chatons. Si ça, ce n'est pas le comble de l'horreur ! affraid

 

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