La planète des singes : la guerre de la planète des singes

Deux ans ont passés depuis le précédent opus (L'affrontement). Depuis, des militaires descendus du nord traquent les singes toujours menés par César. Lors d'une attaque sur leur refuge, la femme et le fils aîné de César sont tués par un colonel extrêmiste. César, fou de douleur, décide de ne pas accompagner son clan dans son repli et de se lancer dans une quête vengeresse. Bientôt rejoint par Rocket, Maurice, et Luca, il fait route vers le camp des soldats. Sur son chemin, il va d'abord rencontrer une petite fille muette dont il vient de tuer le père. Pour ne pas l'abandonner à son sort, il la prend avec lui. Puis ce sera la rencontre d'un singe un peu loufoque qui accepte de leur montrer le lieu de retrait des militaires. Mais après la mort de Luca, obsédé par sa haine, et bien qu'arrivé à destination, César décide de continuer seul. Il découvre l'horreur du sort réservé aux singes, et à son clan capturé peu avant. Tous doivent travailler à construire un mur sans être nourris. Le vieux chef finit par se faire capturer et se retrouve confronté au colonel dont il découvre le but ultime, presque une mission sacrée pour cet  homme dément : éradiquer tous les hommes qui souffrent d'une mutation du virus. Cette mutation fait régresser les êtres humains et le colonel ne peut le supporter. Après bien des sévices, César, aidé par ses amis restés à l'extérieur, parvient à libérer son peuple, tandis qu'une troupe de soldats arrive pour combatre le colonel et son armée.

Tout d'abord, je reste une fan de la franchise, et j'avais beaucoup apprécié les deux premiers épisodes de ce reboot. J'aime toujours autant. Ici, César fait l'apprentissage du deuil et de la haine, se rend compte que la violence n'est pas qu'humaine, elle peut aussi être simienne. Il se compare à Koba, se déteste de ce qu'il devient, mais ne peut se résoudre à laisser la haine derrière lui. C'est une approche sympa, César n'est pas tout bon, moins manichéen. Chacun a ses failles et ses cicatrices, même le colonel. Seule peut-être la petite Nova paraît pure. Cela-dit, le bon rôle reste du côté des singes, et le mauvais du côté des hommes. Les singes sont toujours bluffant de réalisme, les psychologies plutôt poussées, les effets spéciaux font le boulot sans tomber dans l'esbrouffe. Bref, une jolie conclusion de cette trilogie.

 

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