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Films/série

Quelques visionnages, beaucoup de films, un peu de série.

  • The mist (la série)

    C'est une adaptation totalement libre du texte de Stephen King. On y a gardé la brume arrivée dont ne sait où, même si des expériences militaires sont insinuées, on a gardé le supermarché et l'effritement du vernis de civilisation des survivants, ainsi que la folie qui saisit certains, mais pour le reste, c'est une toute autre histoire avec de tout autres personnages.

    La brume a donc recouvert la petite ville où vivent Kevin et sa famille (Eve sa femme, et Alex sa fille). Séparé d'elle au début du phénomène, Kevin tente tout au long des épisodes de les rejoindre, accompagné d'Adrian, un ami de sa fille, de Bryan, peut-être un soldat amnésique et de Mia, une junkie. L'intrigue se concentre sur trois groupes, celui de Kevin, celui d'Eve dans le supermarché, et celui de Nat, devenue folle suite à la mort de son mari et d'une vision d'horreur dans la brume. Le côté psychologique oppressant de la nouvelle et du film est toujours présent mais moins percutant, peut-être parce que entrecoupé par des scènes d'action. On perd un peu de ce qui a fait le succès de cette histoire.

    Une seule saison, puis la série a été arrêtée. Dommage, ça se laissait regarder, même si ça n'égale pas en qualité le récit original ou le film réalisé par Darabont.

  • Stranger things

    Un soir, en 1983, un enfant, Will, disparaît, on ne retrouve que son vélo. Alors que la mère et le frère de Will tente désespérément de le retrouver, ses trois copains font de même et découvrent Onze, une autre enfant qui semble détenir bien des secrets. Tout en la cachant, ils vont continuer leur enquête tandis que la région semble de plus en plus entourée d'une aura de mystère, et en proie à des phénomènes paranormaux auxquels Onze n'est pas étrangère.

    Une série à l'ambiance old-school, un petit vent des années quatre-vingts qui fait du bien. Agréable à regarder avec de bons acteurs, aussi bien adultes qu'enfants. Un bon moment. La saison deux est tout aussi agréable, même si l'effet de surprise n'y est plus et qu'au fond, pour être honnête, elle n'était pas forcément obligatoire. Mais puisque sympathique, pourquoi pas.

  • Black mirror saison une

    Datant de 2011, cette première saison est composée de trois épisodes, explorant tous un futur d'anticipation proche flirtant avec la dystopie. Le titre Black mirror fait référence aux écrans noirs de nos technologies modernes : smartphones, télévision, ordinateur... Le principe de la série est de prendre un aspect de notre vie moderne et high tech pour le projeter dans un avenir qui ressemble à notre monde actuel avec juste une petite pointe de progrès en plus (des progrès qui sont assez souvent juste une extrapolation de ce que nous possédons déjà, des progrès qui sont à nos portes), puis de pervertir l'utilisation de ces technologies pour en montrer tout le danger.

    L'hymne national : Michaël Callow, premier ministre britanique commence sa journée par un kidnapping inhabituel, d'abord par la personne : la princesse Susannah, ensuite par la revendication du criminel : que lui, le premier ministre, ait des rapports avec une truie en direct devant le monde entier. D'abord écoeuré, Callow refuse net cette idée, mais toutes les tentatives pour démasquer le preneur d'otage et libérer la princesse échouent, tandis que petit à petit, l'opinion publique, hostile au chantage dans un premier temps, change maintenant d'avis et presse Michaël d'accomplir son devoir pour sauver la princesse.

    Ce premier épisode explore les dérives des médias et le voyeurisme du public. Assez sordide, l'histoire va au bout de son propos, le rapport sera accompli, tout le monde regardera, attiré par un acte qui fascine et révulse à la fois, incapable de faire autrement  Bon démarrage de série avec un épisode marquant.

    15 millions de mérites : Bing vit, dans un immense immeuble où il occupe une minuscule chambre aux murs tapissés d'écrans de télévision qui diffuse des émissions débilitantes et des publicités en permanence. Le quotidien de Bing consiste à pédaler sur un vélo d'appartement pour fournir de l'électricité, dans une grande salle, entouré d'autres personnes qui font comme lui. Plus ils pédalent, plus ils gagnent de l'argent virtuel qui leur permet d'accéder au nécessaire et à quelques privilèges : chambre plus grande, publicité moins présente, choix des émissions... Bing accomplit sa tâche mécaniquement sans envie particulière, sans zèle, sans plaisir, résigné. Un jour, il fait la connaissance d'Abi, une jeune femme à la voix magnifique. Persuadé qu'elle peut devenir célèbre, il lui offre, dépensant au passage toutes ses économies, son ticket d'entrée pour l'émission de télé-crochet Hot shot. Le jury est séduit, mais il y a trop de chanteuses, ils ne peuvent lui proposer que du porno. Déstabilisée par le public, les juges, et la drogue prise à son insu avant son passage, Abi finit par accepter. Bing, lui, retrouve sa chambrette complètement désabusé jusqu'au jour où il découvre Abi dans ses nouvelles oeuvres sur des écrans qu'il ne peut couper, n'ayant plus assez d'argent. A partir de là, en rage, Bing va économiser le moindre centime, en pédalant, en volant, en mangeant moins. Economiser pour obtenir les quinze millions nécessaires à son inscription à Hot shot.

    La découverte d'une téléréalité, pervertie bien sûr, mais pas trop, juste ce qu'il faut pour interpeller, dans un monde où rien ne compte que de garder ses maigres privilèges et de pédaler pour en obtenir de meilleurs, avec les rêves de gloire vendus par les médias.Abrutissement du peuple sans réel espoir de s'en sortir au bout. Un bon épisode également.

    Retour sur images : Liam comme quasi tout le monde possède une puce implantée qui lui permet de filmer tous les événements de sa vie et de les visionner n'importe quand. Lors d'une soirée où il rejoint son épouse, il trouve celle-ci bizarre et se met à douter de sa fidélité. A force de regarder les images, il finit par se persuader qu'elle le trompe. Malgré le démenti de sa femme qui lui explique n'avoir eu qu'une brève aventure avec Jonas longtemps auparavant, il n'arrive pas à étouffer sa jalousie et finit par  se rendre complètement saoul chez son rival. De plus en plus déchaîné, il va le forcer à effacer toutes les scènes impliquant Ffion, mais surtout, il va découvrir qu'il n'avait pas tort et que sa femme l'a bien trompé.

    La question ici est : pouvoir revenir en détail sur son passé à loisir est-ce une bonne chose ? Ne vaut-il pas mieux vivre dans le présent et tourné vers l'avenir ? Un épisode un peu moins marquant, peut-être parce qu'il explore moins la société en se concentrant sur le drame d'un couple. Le travers de la technologie explorée s'en trouve donc amoindri.

    Au final, une première saison que j'ai beaucoup apprécié. Le principe de nous projeter dans une anticipation très proche, une dystopie légère se basant sur des travers déjà en place se révèle effrayant. Au bout, on se dit que le monde est déjà comme celui montré dans chaque épisode et c'est cela qui marque.

  • Circle

    Une cinquantaine de personnes se réveillent dans une pièce close, chacune d'entre elles se trouve debout dans un cercle dont elle ne peut sortir sous peine de mourir immédiatement. Très vite, elles se rendent compte que la mort vient aussi autrement. L'une après l'autre, toutes les deux minutes, l'une d'entre elles meurt. Après avoir compris qu'en fait, elles décident toutes qui sera la prochaine victime par un vote secret émis par leur cerveau, elles cherchent un moyen de s'en sortir tandis que diminue le groupe. Bien vite, se fait jour, les lâchetés, les manipulations, les haines diverses pour gagner juste encore un peu de temps, pour espérer être le dernier, celui qui survivra.

    Film étrange qui laisse au bout son lot de questions. Pourquoi sont-ils là ? Qui  les a enlevés ? Dans quel but ? On n'en saura rien, et pour moi, ce n'est pas important, j'ai suivi avec intérêt ce décompte mortel et la psychologie des personnages, qui est avouons-le quand même un peu caricaturale. Reste un film intéressant par son atmosphère mystérieuse et son idée de base.

  • Vendredi 13

    Prise d'une envie subite, alors que cette saga ne m'avait jamais attirée, j'ai enchaîné les dix déclinaisons de la légende de Jason Voorhees. Première chose, j'étais depuis bien longtemps déjà, persuadée d'avoir vu au moins un ou deux films de la licence. Et bien non, rien, nada, pas un des opus ; pas une des scènes ne m'a rappelé quelque chose. Étrange. Soit, je ne me rappelle de rien de ce que j'ai pu regarder il y a des années, soit je me rappelais de choses que je n'ai pas faites. La première est plus rassurante n'est-ce pas. Revenons-en à nos moutons. L'histoire est centrée sur le personnage de Jason, mort noyé enfant dans le lac de Crystal lake. Deux décennies plus tard, Jason revient pour se venger et zigouille tout ce qui bouge autour de son lac, à commencer par une bande de mono ayant rouvert la colo. Jusqu'au numéro sept de la série, on déroge peu à cette règle, l'action se situe toujours autour du lac, dans les bois, parfois dans des maisons isolées. Au huitième, pour se renouveler peut-être, on change le lieu de l'action en commençant par un bateau qui remonte vers New York puis par New York lui-même, tandis que le dix visite carrément l'espace et le futur.

    Si le premier a le mérite de la surprise (même si pas vraiment non plus, vu tout ce qui a été dit et écrit sur ces films) - je ne m'attendais pas par exemple à l'identité du tueur- , ensuite, cela devient répétitif puisque l'histoire ne change jamais : une bande de jeunes (auxquels, on rajoute parfois, un adulte ou l'autre, et parfois un enfant) qui se retrouvent autour de Cristal lake et l'irruption de Jason qui dézingue à tour de bras et de toutes les façons qui se présentent à lui. Jusqu'aux détails qui se répètent en clichés récurrents : un orage, des voitures pourries qui ne démarrent pas, le perso sauvé toujours féminin, des parties de jambes en l'air qui finissent sous l'ire de Jason, quelques nus disséminés, un perso un peu bouffon. A l'exception des numéros quatre, cinq, et six qui présentent un personnage récurrent, les personnages changent à chaque fois. Dans ces trois déclinaisons, Tommy affronte le tueur au masque de hockey, d'abord en tant qu'enfant, ensuite en tant que jeune adulte et malgré le scepticisme des autres et de la police, ça donne une petite nouveauté intéressante. Les opus huit et dix permettent donc de changer d'endroits, mais au fond, et en tout cas, pour le huit, rien ne change. Quant au neuf, il a choisi de la jouer "le monstre doit trouver un membre de sa famille" un peu comme ce fut le cas dans Halloween et dans Les griffes de la nuit, ce qui fait que question originalité, on ne s'y retrouve pas non plus. Le dix, à ce niveau, propose au moins du vrai changement : Jason se retrouve cryogénisé après une lutte avec une scientifique. 455 ans plus tard, on les découvre, on les emmène dans l'espace, on soigne la femme, on examine le cadavre de Jason, qui bien sûr se réveille et entame son boulot de boucher. Si sur le fond, c'est pareil, au moins, on a un peu plus de dépaysement. Donc, une saga assez répétitive, mais qui peut plaire par les massacres perpétrés par Jason. Détail amusant, dans le premier film, Jason change de nom dans la version française et devient Jacky, ce qui peut surprendre tant on est habitué à son patronyme légendaire.

  • Alien : Convenant

    Cet opus prend suite dix ans après Prometheus. L'USCSS Covenant vogue vers Origae-6, planète aux conditions idéales pour une colonisation. A son bord, cryogénisés quinze membres d'équipage, 2000 colons, et 1140 embryons. Seul Walter, l'androïde, n'est pas en hibernation et s'occupe de l'intendance du vaisseau. Une éruption stellaire non détectée provoque de lourds dégâts et réveille l'équipage, tout en tuant le capitaine et quelques colons. Après les réparations, le Covenant perçoit un étrange signal venu d'une planète proche. Peu désireux de se rendormir, l'équipage décide d'aller à la source malgré l'opposition de Daniels, la veuve du capitaine Branson. Après un atterrissage houleux, ils découvrent des conditions de vie optimales, meilleures que celles estimées sur Origae-6. Le docteur Oram et Ledward partent de leur côté pour prélever des échantillons biologiques, mais Ledward est infecté par un spore invisible et tombe malade, tandis que le reste du groupe, lui fait route vers le point d'émission du signal et qu'un des hommes est également infecté. Le docteur Oram, affolée par l'état de son équipier, le ramène au vaisseau. Bientôt, une créature, le néomorphe, s'extirpe du corps du blessé et s'attaque au docteur, que Faris, la pilote, terrorisée, a enfermée avec le monstre. Dans la panique, Faris tire sur des explosifs, tout est détruit. De leur côté, l'autre groupe continue d'avancer et une deuxième créature éclôt pour attaquer aussitôt la patrouille. Walter sacrifie sa main pour sauver Daniels, et l'arrivée de David, l'androïde, unique rescapé du Prometheus, fait fuir les deux monstres. Après avoir tenté de rejoindre la navette, et l'avoir vue exploser, les hommes accompagnent David vers son refuge, une immense bâtisse, tout autant qu'une gigantesque nécropole où toute vie a été éradiquée dans des souffrances effroyables. L'horreur pour les explorateurs est loin d'être terminée.

    Suite de Prometheus, qui peut néanmoins être regardée à part, Covenant se rapproche un peu plus du modèle de la tétralogie d'origine. Les questionnements existensiels assez lourds du premier opus restent néanmoins présents mais mieux équilibrés. Un progrès donc. Et le rôle de David, l'androïde qui se rève créateur est intéressant. Le film, comme tous ses prédécesseurs, propose aussi un personnage féminin fort, héros central de l'intrigue, mais qui n'a pas le charisme de Sigourney Weaver. On ne peut cependant pas dire qu'on retrouve l'univers des quatre premiers opus, malgré les créatures. Il manque la tension générée à l'époque, peut-être par le choix de ses lieux clos (respectivement, un vaisseau dans l'espace, une base fermée sur elle-même, une prison tout aussi hermétique, et à nouveau un vaisseau). Ici, la tension n'est pas énorme, aucun sursaut de surprise à une attaque. Je dirais que le film est plus proche de l'aventure que de l'horreur de science-fiction. Cela-dit, j'ai aimé malgré tout, en voyant cela comme une autre approche du mythe.

  • La planète des singes : la guerre de la planète des singes

    Deux ans ont passés depuis le précédent opus (L'affrontement). Depuis, des militaires descendus du nord traquent les singes toujours menés par César. Lors d'une attaque sur leur refuge, la femme et le fils aîné de César sont tués par un colonel extrêmiste. César, fou de douleur, décide de ne pas accompagner son clan dans son repli et de se lancer dans une quête vengeresse. Bientôt rejoint par Rocket, Maurice, et Luca, il fait route vers le camp des soldats. Sur son chemin, il va d'abord rencontrer une petite fille muette dont il vient de tuer le père. Pour ne pas l'abandonner à son sort, il la prend avec lui. Puis ce sera la rencontre d'un singe un peu loufoque qui accepte de leur montrer le lieu de retrait des militaires. Mais après la mort de Luca, obsédé par sa haine, et bien qu'arrivé à destination, César décide de continuer seul. Il découvre l'horreur du sort réservé aux singes, et à son clan capturé peu avant. Tous doivent travailler à construire un mur sans être nourris. Le vieux chef finit par se faire capturer et se retrouve confronté au colonel dont il découvre le but ultime, presque une mission sacrée pour cet  homme dément : éradiquer tous les hommes qui souffrent d'une mutation du virus. Cette mutation fait régresser les êtres humains et le colonel ne peut le supporter. Après bien des sévices, César, aidé par ses amis restés à l'extérieur, parvient à libérer son peuple, tandis qu'une troupe de soldats arrive pour combatre le colonel et son armée.

    Tout d'abord, je reste une fan de la franchise, et j'avais beaucoup apprécié les deux premiers épisodes de ce reboot. J'aime toujours autant. Ici, César fait l'apprentissage du deuil et de la haine, se rend compte que la violence n'est pas qu'humaine, elle peut aussi être simienne. Il se compare à Koba, se déteste de ce qu'il devient, mais ne peut se résoudre à laisser la haine derrière lui. C'est une approche sympa, César n'est pas tout bon, moins manichéen. Chacun a ses failles et ses cicatrices, même le colonel. Seule peut-être la petite Nova paraît pure. Cela-dit, le bon rôle reste du côté des singes, et le mauvais du côté des hommes. Les singes sont toujours bluffant de réalisme, les psychologies plutôt poussées, les effets spéciaux font le boulot sans tomber dans l'esbrouffe. Bref, une jolie conclusion de cette trilogie.

  • Human centipède

    Sur un parking, un homme armé d'un fusil suit un routier parti se soulager. Un peu plus tard, Lindsay et Jenny, deux américaines en vacances en Allemagne se retrouvent bloquées dans un coin perdu de forêt après une crevaison. Après s'être égarées, elles découvrent une maison isolée et y demandent de l'aide au docteur Heiter, un éminent chirurgien. Mais après les avoir droguées, celui-ci les enferme dans son sous-sol aménagé en laboratoire. L'ancien toubib a une obsession : créer un mille-pattes humain. Pour ce faire, il va relier les deux jeunes filles et Katsuro, un touriste japonais par les bouches et les anus. L'opération réussie, il va entreprendre de dresser sa création.

    Le pitch m'a bien plu, car original. Assez dégueulasse dans son concept, j'ai donc apprécié. Par contre, le propos du film est un peu vain. Il n'y a pas grand chose pour m'accrocher véritablement et l'impression que le scénario ne va pas au bout de son audace. Au final, le film reste assez soft et manque pour moi d'épices vraiment dérangeantes et/ou gore.

  • L'effet papillon

    Evan a sept lorsqu'il commence à souffrir de troubles de la mémoire. Sa première amnésie porte sur un dessin horrible fait en classe dont il ne se rappelle pas. Ensuite, sa mère le retrouve dans la cuisine, un grand couteau à la main sans que l'enfant puisse dire pourquoi. Sur les conseils du médecin, Evan va rencontrer son père enfermé dans un hôpital psychiatrique, mais la visite se passe mal, son père tentant de le tuer, évènement qu'Evan oublie également. Tout comme il oubliera ce qui se passe dans la cave de son amie Kayley

    Six ans plus tard, Evan et ses trois amis, Kayley, le frère de celle-ci Tommy, et Lenny, s'ennuient. Pour passer le temps, Tommy leur propose de faire exploser la boîte aux lettres d'une voisine, mais ce qui devait être une farce vire au drame. Drame qu'Evan oubliera comme à son habitude. Tommy, de plus en plus incontrôlable et psychotique, tue le chien d'Evan, par jalousie, tout en provoquant l'internement de Lenny traumatisé. La mère d'Evan décide de déménager.

    Sept ans plus tard, Evan est à la fac. Il étudie la psychologie et axe ses travaux sur la mémoire. Il partage sa chambre avec Thumper, un obèse gothique. Par hasard, Evan retombe sur ses journaux intimes. En lisant un passage, il se retrouve projeté au moment de l'incident de la boîte aux lettres, puis se réveille dans sa chambre. N'était-ce qu'un souvenir ou a-t-il vécu de nouveau cet événement ? Petit à petit, le jeune homme va prendre la mesure de son pouvoir. Pouvoir qu'il va tenter d'utiliser pour changer des choses de sa vie. Mais on ne joue pas impunément avec les destins. Evan arrivera-t-il à se tirer du pétrin où il se fourre à chaque essai ?

    Un film vraiment sympa, où il faut bien suivre la trame pour ne pas perdre le fil. Ces allers-retours dans le passé et leur impact à chaque fois sur le présent sont bien maîtrisés. Je l'avais vu il y a déjà longtemps et je l'ai revu avec tout autant de plaisir, si pas plus.

  • Pulse 2

    Pulse 2 reprend plus ou moins là où s'était arrêté le un. On change les personnages et on fait connaissance avec une famille éclatée dont la mère semble, à première vue, pas toute juste dans son crâne. Le père, lui, est inquiet pour sa fille restée pour quelques jours avec son ex. Retrouvailles entre le père et l'enfant, et on comprend que la mère n'est plus qu'un fantôme obsédé par le souvenir de sa fille qu'elle poursuivra grâce à la couverture internet.

    Le premier opus, sans être inoubliable, restait plaisant à regarder, pour cette suite, on peut être déçu. Des incohérences d'abord (tout le monde sait que les survivants doivent se réfugier dans des zones hors couverture du réseau, bin non, ils vont là où il y en a, les "fantômes" sont censés vouloir la vie de n'importe qui, mais non la vieille tante, elle cherche même pas à se choper la gamine, juste deux exemples). Ensuite, du concept un peu original du premier, on est parvenu à nous pondre une banale histoire de hantise, avec revenants obsédés par leurs souvenirs, du coup, une impression de déjà-vu cent fois. Le gars en rouge qu'on voit au début, puis dans une autre scène où il fait voler un processeur pour d'après lui, sauver le monde ou l'achever, on l'oublie, on ne sait pas ce qu'il devient, ni lui, ni sa solution. Probablement pour préparer un épisode trois, mais bof quoi, le film s'en passerait bien. Même la fin n'a pas réussi à me surprendre. Bref, peu d'intérêt.

  • Pulse

    Film américain sorti en 2006, Pulse raconte l'histoire de Mattie qui vient de perdre son petit ami suicidé quasiment sous ses yeux. Mais celui-ci ne s'est pas donné la mort sans raison. Il traficotait sur le net entre virus et programmes novateurs jusqu'à ce qu'il ouvre, sans le faire exprès, un accès à des choses d'un autre monde, des choses qui ne désirent rien d'autre que la vie des humains. Petit à petit, la menace s'amplifie, les suicides augmentent. Tout a l'air d'avoir un lien étroit avec nos communications modernes : ordinateur, net, et téléphone mobile. Mattie cherche à comprendre ce qui est arrivé à Josh, sans se laisser piéger par les sortes de fantômes qui errent maintenant dans notre monde. Tandis qu'autour d'elle, dans la ville, les créatures prennent une place de plus en plus grande, au détriment des êtres humains.

    Film sympa, remake d'un film japonais que je n'ai pas vu, je ne peux donc comparer. L'histoire ne fait pas peur, même pas sursauter, il m'en faut beaucoup plus, mais l'ensemble se tient, malgré quelques clichés purement américains qu'on éviterait bien. L'idée est originale, un mix entre de l'apo zombique, le film de fantômes, et les technologies comme vecteur de mort.

  • Cell

    Clayton est à l'aéroport, son portable est déchargé, il n'a plus de monnaie pour le téléphone public alors qu'il veut rappeler son fils Johnny qu'il n'a plus vu depuis un an. Autour de lui, une foule de gens, beaucoup le téléphone à l'oreille. Soudain, le chaos : les personnes alentours, sans prévenir, se transforment en monstres sanguinaires et se jettent sur leurs voisins. La folie semble avoir saisi l'endroit et être reliée aux téléphones. Dans le ciel, un avion explose et tombe sur l'aéroport. Clayton n'a que le temps de descendre dans les sous-sols du métro où il rejoint un groupe de survivants réfugiés dans une rame. Mais sans électricité, pas question de s'en servir. Avec le conducteur, Tom, et un jeune, ils décident de suivre les tunnels pour sortir. Après avoir perdu leur compagnon tué par un fou furieux, Clayton parvient chez lui avec Tom, et ils sont rejoint par Alice, une voisine qui vient de tuer sa mère. Tous les trois partiront sur les routes pour tenter de rejoindre Johnny. Et tandis qu'ils progressent, les téléphoneurs, comme le petit groupe les appellent, montrent des signes de cohésion. Tout semble indiquer que le but du voyage se situe à Kashwak.

    Adapté du roman Cellulaire de Stephen King, le film se regarde agréablement, les acteurs sont convaincants et les "zombies" ont un poil d'originalité. Je pense avoir plus apprécié le film que le livre qui m'avait laissé un sentiment mitigé, un bon début, une idée du tonnerre, et puis l'histoire s'enlisait avec l'impression que l'auteur ne savait plus trop quoi faire de son récit pour terminer sur une fin pas trop mal mais convenue. Dans le long métrage, on avance plus vite et on ne souffre donc pas de l'essoufflement ressenti dans l'oeuvre d'origine. Autre différence avec le livre, le contexte paraît plus proche de nous temporellement. King situait son histoire aux débuts des années 2000, avec l'émergence des téléphones portables et débutait dans la rue. Le film paraît être plutôt années 2010 et les technologies modernes y sont présentes partout. L'aéroport montre un monde hyper connecté de toutes les façons actuelles. Une bonne idée des scénaristes. Cette première partie est d'ailleurs excellente. Bref, un bon moment.

  • Meet the Blacks

    Meet the Blacks est une parodie de films d'horreur, surtout de La purge. On y suit la famille Black qui vient de s'installer à Beverly Hills. Le père pense que là, chez les riches, ils sont à l'abri de la purge annuelle. Mais ce n'est pas aussi simple et lorsque la nuit fatidique commence, Carl va se rendre compte qu'ils ne sont pas à l'abri, loin de là. Tout le monde veut les tuer, à commencer par le petit d'Amy, la fille de la famille, mais aussi des anciennes connaissances, sans parler du voisinage qui ne veut pas d'eux. Les Black vont avoir fort à faire pour se débarasser de tous les intrus dans la maison.

    Pas trop fan des films parodiques, quand je tombe sur un, en général, j'apprécie quand même le moment. Ca ne casse rien, mais ça me fait rire un peu. N'est-ce pas l'essentiel.

  • Freddy vs Jason

    Chronologiquement, ce film prend place après le septième Freddy et le neuvième Jason. Freddy ne peut plus sévir, à Springwood, la population a compris comment l'en empêcher. Mais Freddy n'est pas rassasié, et pour pouvoir revenir, il va trouver puis manipuler Jason. Après l'avoir envoyé sur Elm street tuer la jeunesse locale pour réveiller la terreur et lui permettre de revenir lui-même, Freddy s'aperçoit qu'il ne contrôle plus Jason et va tout faire pour s'en débarasser, tandis que quelques jeunes vont eux tenter de survivre face aux deux menaces.

    Le point sympa, c'est de revoir Freddy, j'avoue que j'ai un gros faible pour ce monstre de fiction, sans doute mon préféré. Le scénario n'est pas trop mal foutu, même s'il y a des facilités, des passages un peu mièvres, ou des incohérences par rapport à la saga des griffes de la nuit (probablement par rapport aux Vendredi 13 aussi, mais je connais beaucoup moins). Les acteurs sont corrects, les effets spéciaux moyens, et le rythme valable. Au bout du compte, ça se regarde.

  • Frankenstein's army

    Russie, seconde guerre mondiale, front de l'est, soldats en mission de secours, créatures mortelles, petit-fils de Frankenstein,

  • Evil dead

    David, Nathalie, Olivia, et Eric se sont installés dans une cabane perdue dans les bois pour aider Mia, la soeur d'Eric, à décrocher. Dans la cave, ils découvrent un manuscrit que David s'empresse d'étudier tout en prononçant les incantations qu'il renferme. Mal lui en prend, il  libère ainsi  un démon. Mia qui a du mal à gérer le manque se soustrait à la surveillance de ses amis et s'enfuit en voiture, avant d'avoir un accident après une hallucination. Agressée par quelque chose, elle est récupérée hagarde par le petit groupe. Bientôt, possédée par le démon, elle s'attaque à ses camarades qui finissent par l'enfermer dans la cave. Malgré cela, le problème persiste et petit à petit, chacun se retrouve possédé. Mais Eric ne veut pas abandonner sa soeur, même si celle-ci semble perdue.

    Se regarde sans problème, mais n'a pas du tout le charme du film original. Les acteurs sont convaincants, mais il manque le petit quelque chose dans l'ambiance pour passer le film dans la catégorie supérieure, celle des films inoubliables.

  • The day of the dead

    Sarah, militaire de la garde nationale, est en mission non loin de son village qui est mis en quarantaine. Sans savoir les raisons de cette mesure, elle en profite pour aller rendre visite à sa famille, mais découvre sa mère malade. A l'hôpital, même chose, nombre de ses concitoyens sont également atteints. Bientôt, tous se transforment en zombies affamés. Sarah, son frère, la petite amie de celui-ci et quelques autres auront fort à faire pour tenir le coup face à la menace.

    Présenté comme le remake de Day of the dead, le scénario en est pourtant totalement différent. Sans grand originalité, il offre une enième version de l'invasion zombie sans parvenir à décoller, mais se regarde néanmoins sans déplaisir.

  • Exit humanity

    En 1870, durant la guerre civile aux Etats-Unis, bientôt une autre menace que les habituels combats entre les deux camps apparaît. Les morts se relèvent et sont avides de chair humaine. Edward Young, un soldat, rentré chez lui, perd sa femme et son fils. Après les avoir retrouvés alors qu'ils sont devenus zombies, il les tue, puis se met à errer, dévasté. Jusqu'au jour où il rencontre Isaac, un rescapé, qui lui demande son aide pour sauver sa soeur prisonnière d'un groupe de militaires. Les zombies ne sont pas la seule menace, la folie des hommes est aussi dangereuse.

    Film médiocre sans originalité, mais cette impression vient grandement d'un doublage très mauvais. Pas grand chose à en dire de plus.

  • Prométheus

    Première prequelle de la quadrilogie des Alien, réalisée par Ridley Scott (à l'oeuvre sur le premier long métrage), le film raconte l'expédition d'une équipe venue à bord du Prometheus sur la planète LV-223. C'est là que se situerait, d'après Elisabeth Shaw et Charlie Holloway, l'origine de l'humanité. David, androïde surveillant le vaisseau durant le voyage, réveille les passagers à l'approche de la planète sur laquelle ils se posent bientôt. Dirigés par Elisabeth et Charlie à la recherche de traces des ingénieurs supposés créateurs de l'espèce humaine, une partie de l'équipage explore un immense dôme où ils découvrent une créature humanoïde décapitée. Une tempête les oblige à retourner au vaisseau tandis que d'un côté, Elisabeth emporte la tête de l'extra-terrestre, de l'autre, David, en cachette, une urne remplie de liquide noir, et d'un troisième deux membres de l'équipage se retrouvent piégés à l'intérieur du dôme. Tout est en place pour que tout tourne au drame.

    Fan des Alien de la première époque, j'étais contente de voir un nouvel opus venir enrichir la franchise. Je n'en sors pas forcément déçue, mais pas non plus transportée. Le film est divertissant, mais ne possède pas la force d'antan. Un flm d'action avec une réflexion pseudo-métaphysique sur la création, et des acteurs pas mauvais mais pas transcendants non plus, à l'exception peut-être de celui qui a endossé le rôle de David. Bref, sympa à regarder une fois.

  • Alien Vs Predator : Requiem

    Dans cette suite d'Alien Vs Predator, le vaisseau qui transporte le corps du predator mort dans le précédent opus livre passage par son torse éclaté à un alien. Surpris l'équipage est décimé et le vaisseau part en déroute pour s'écraser dans une forêt américaine. L'alien, mais aussi des pré-alien s'échappent dans la nature pour s'attaquer aussi vite un chasseur et son fils qu'ils contaminent. Alors que sur une autre planète, un predator se met en route pour traquer ses ennemis, tandis que dans la petite ville, l'horreur se déchaîne bientôt sur les habitants qui tentent de survivre à l'invasion.

    Moins efficace que le premier dérivé des deux séries mythiques, moins original, classique film de science-fiction invasive, ce film se regarde sympathiquement, n'est pas trop mal joué, mais n'est pas inoubliable.

  • Cannibal holocaust

    Le film commence par un reportage sur une équipe de quatre journalistes partis dans l'enfer vert amazonien à la rencontre des dernières tribus cannibales. Deux mois plus tard, le quatuor a disparu sans plus de nouvelles. Le professeur Monroe accepte de partir à leur recherche. Accompagné de deux guides et d'un otage Yacumo, il s'enfonce dans la jungle, puis assiste impuissant au viol et au meurtre d'une femme adultère par son mari qu'ils suivent pour trouver le village. Sur place, ils relâchent leur otage et finissent par amadouer la peuplade qui accepte de les conduire à la lisière du territoire des Yamamomos, tribu cannibale encore plus féroce qu'ils ne le sont eux-mêmes. Après avoir une nouvelle fois amadouer les nouveaux indigènes, ils finissent par récupérer les bobines des reporters décédés.

    Rentré au pays, Monroe visionne les pellicules afin de s'en faire un avis avant de donner son aval sur leur diffusion. Les films l'un après l'autre retrace scène atroce après scène atroce : mort d'une tortue dépecée puis mangée, viol d'une yamamomo, incendie du village Yacumo, fausse couche, dépeçage des reporters, viol de l'élément féminin de l'équipe, les journalistes n'ayant rien à envier aux "sauvages".

    Ce film sorti en 1980, dont j'ai beaucoup entendu parler, j'ai enfin pu le voir. Et, effectivement, il fait son effet. Le parti-pris d'une structure à mi-chemin entre la fiction et le (faux) reportage accentue le malaise en apportant un réalisme rarement atteint dans les films du genre. Il s'agit donc d'un récit choquant, aussi bien dans le visuel que dans le propos, auquel on pourrait reprocher une violence purement gratuite. Mais en même temps, on y sent malgré tout un propos sous-jacent contre le journalisme de sensation aux reportages de choc pour atiser le côté voyeur et malsain du spectateur. Sachant plus ou moins dans quoi je mettais les pieds, je n'ai pas été déçue, j'en ai eu pour mon argent comme on dit. Mais ce n'est clairement pas un film à montrer à tout le monde.

  • Alien

    Un film de Ridley Scott, devenu culte. A raison. Mélangeant la science-fiction et l'horreur, il captive par son atmosphère de huis-clos étouffant, ses ambiance tout en ombre où la créature ne se dévoile jamais totalement, et la solitude où personne ne peut venir vous sauver. Comme le dit le slogan : "Dans l'espace, personne ne vous entend crier". Le film est assez lent, mais paradoxalement, c'est sa lenteur qui en fait toute la qualité, une lenteur qui n'ennuie pas. Au contraire, elle capte par l'angoisse qu'elle installe tout au long de l'histoire.

    Dans le Nostromo, sept astronautes sont sortis d'hibernation par le système de commande du vaisseau qui a capté un étrange sgnal d'une planète proche. La procédure demandant que l'équipage se pose et enquête, Dallas, le capitaine, ordonne l'exploration de LV-426. En touchant le sol, la navette ayant subi quelques dégats, deux groupes se forment, l'un pour réparer, l'autre pour visiter. Ce dernier découvre une sorte de sanctuaire, à l'intérieur de celui-ci, un gigantesque humanoïde au torse éclaté. Encore plus loin, ce sont des objets ovoïdes, et de l'un d'eux surgit une créature qui s'agrippe au visage de Kane. De retour dans le vaisseau, malgré le refus de Ripley, le lieutenant, Ash ne respecte pas la quarantaine et emmène le blessé à l'infirmerie pour tenter de retirer l'étrange bestiole, mais en vain. Ils ne peuvent ni le décoller, ni le découper. Devant l'impossibilité d'aider leur compagnon, ils décident de laisser Kane ainsi. Au bout de quelques heures, l'organisme se détache de lui-même, mort, tandis que Kane se réveille apparamment en pleine forme. Mais peu de temps après, durant le repas, et juste avant une nouvelle mise en hibernation des astronautes, l'homme est pris de convulsion. Après s'être tordu de douleur, son torse explose et une créature extra-terrestre très agressive en sort. L'équipage du Nostromo est maintenant la proie de l'alien.

  • The ghouls (Urban cannibals)

    Eric Hayes est un chasseur d'images sensationnelles. Il passe son temps à écouter les fréquences de la police pour filmer les scènes les plus sordides, meurtres, viols, suicides, tout est bon pour faire rentrer l'argent. Sa petite amie l'ayant largué, il se saoule et sur le retour, il est témoin d'une agression sur une jeune femme. Pensant filmer un viol, il se précipite et enclenche sa caméra pour se rendre vite compte qu'il s'agit d'autre chose de bien pire. La victime est dévorée sous ses yeux par trois créatures entre dégénérés et zombies. Pensant détenir le scoop, il déchante en réalisant qu'il n'a pas mis de cassette. Dépité, il décide de partir en chasse, en compagnie de Mitch un confrère, de ces cannibales urbains vivant dans des tunnels.

    Un film à très petit budget et ça se sent. Les scènes d'action sont minables, les acteurs peu convaincants, à l'exception peut-être du principal qui parvient à jouer un paumé de manière honnorable. Le point positif réside dans l'ambiance avec ce personnage qui n'a plus rien, même pas des sentiments, qui se contente de filmer tout ce qu'il peut, sans rien ressentir, sans aucune réflexion. C'est limite dérangeant et reflète un peu le voyeurisme de notre époque. La fin aussi sauve le film avec une chute assez sympa sur un handicapé.

  • -31-

    Un film de Rob Zombie. Assez classique dans l'idée, ce film d'horreur se regarde néanmoins avec plaisir avec des acteurs qui, sans être transcendant, font le job. Plutôt sympa.

    A la veille d'Halloween, un groupe d'artistes prend la route dans un vieux bus. Obligés de s'arrêter pour faire le plein, ils rencontrent le vieux gérant ainsi qu'une jolie blonde délurée qui pose des questions sur leur armement l'air de rien (ou presque). La nuit venue, ils sont stoppés par des épouvantails placés sur la route. Descendus du véhicule pour les retirer et poursuivre leur chemin, une partie des membres de l'équipe est attaquée et tuée, tandis que les cinq survivants se retrouvent faits prisonniers et atterissent dans un bâtiment étrange où trois personnages, fardés et perruqués comme à la renaissance, leur indiquent qu'ils viennent d'être enrôlés pour un jeu baptisé "31" dont le but pour eux n'est que de réussir à survivre pendant 12 heures alors que des tueurs sadiques sont à leurs trousses pour les éliminer.

  • La horde

    Un film français sorti en 2009. Quatre policiers, pour venger l'un des leurs tué récemment, montent une expédition punitive dans une vieille tour HLM abandonnée pour éliminer le gang responsable. L'opération tourne mal, et ils se retrouvent prisonniers des malfrats qui éliminent froidement le membre blessé du quatuor. Alors que les choses sont très mal engagées pour les policiers, des bruits étranges proviennent du couloir. Bien que peu rassurés par ces bruits tout sauf habituels, la bande ouvre la porte, et voilà que surgit un zombie, très résistant aux balles bien sûr, et qui avant d'être enfin éliminé décime une partie du gang. Les survivants de ce premier massacre, flics et bandits, se trouvent obligés de coopérer pour espérer s'en sortir.

    Un énième film de zombies dont la particularité principale est d'être français, ce que l'on peut saluer, vu le peu de films d'horreur produit en France. Autrement, pas très original (ce qui je le reconnais est de toute façon difficile dans ce genre particulier), des zombies et des rescapés qui luttent pour s'en sortir. Un manque de transition pose question. Tout est normal, puis il y a plein de zombies partout. Que s'est-il passé pour qu'on passe sans transition d'une situation banale à l'apocalypse ? On n'a pas toujours besoin de réponses dans ce genre de films, mais ici, ça cloche. Pareil pour les rapports entre les personnages des flics, on ne sait pas trop l'origine des tensions entre eux. Au final, ça se regarde pour le genre, mais c'est tout.

  • Avatar

    Un film de James Cameron sorti en 2009. En 2154, les hommes ont colonisé Pandora, une planète lointaine à l'atmosphère mortellement toxique. Installés dans une base militarisée, ils espèrent extraire l'Unobtainium, un minerais rare, mais ils ont en face d'eux les Na'vis, humanoïdes à la peau bleue originaire de l'endroit et hostile à leur présence. Les Omaticaya, un clan de ce peuple vit dans un arbre gigantesque situé sur le plus gros gisement d'Unobtainium. Dans le but d'entrer plus facilement en contact avec ces indigènes, une technologie coûteuse a été développée : les avatars. Ces clones de Na'vis aux gênes rajoutés d'humain sont investis par des scientifiques qui les manoeuvrent pour se mouvoir sans risques dans l'atmosphère. Jake Sully, un ancien marine paraplégique, remplace au pied levé son frère jumeau, un scientifique, pour piloter son avatar. Plutôt désabusé, sans trop savoir ce qu'il fait là, l'ex-militaire va faire la rencontre de Neytiri, une Omaticaya qui voyant sur lui un signe d'Eywa, la divinité de son peuple le ramene au sein de la tribu, Jake va se voir accorder le droit de rester et d'apprendre le mode de vie et les coutumes du clan, centrés sur un rapport hyper-étroit avec la nature. Alors qu'il sert d'agent de renseignement au colonel Quaritch, un militaire dur et autoritaire, il apprend à connaître ses nouveaux amis. Petit à petit, il tombe amoureux de Neytiri tandis que le colonel décide de lancer une offensive contre l'arbre pour déloger les Na'vis. Impuissant, Jake va assister à la destruction de l'arbre. Rejeté par les Omaticaya, mis en prison par les siens, le jeune homme va parvenir à se libérer pour tenter d'aller secourir la tribu.

    En fait, ce film possède des tas de trucs qu'en général je n'aime pas, les bons sentiments, les bons et les méchants, le happy-end, le côté moralisateur, une intrigue qu'on devine. Mais voilà, j'ai été happée par l'histoire, le côté épique, les effets spéciaux, la beauté des paysages, la faune, les personnages charismatiques. Cette histoire qui ressemble à un western mettant en scène cow-boys et indiens dans une version futuriste a finalement tout pour plaire, et même le côté consensuel ne dérange pas par le parti-pris d'un récit tirant vers les légendes. Bref, un très bon moment.

  • Cube² : hypercube

    C'est par cet opus que j'avais découvert la trilogie Cube, il y a déjà moult années. J'ai pris le même plaisir à le revoir, même si je l'ai trouvé moins sanglant que dans mon souvenir. Autrement, ce concept de tesseract (ou hypercube donc) est génial, et l'utiliser pour construire une sorte de prison l'est tout autant. Les acteurs sans être extraordinaires font le job, et les effets spéciaux sont honorables. Mais c'est surtout l'idée qui m'avait séduit à l'époque et me séduit encore maintenant. Autrement, il est vrai que les possibilités de cette idée sont tellement énormes que le film aurait pu durer le double de temps, et pourquoi pas le triple, voire se décliner en une série.

    Dans un hypercube, des personnes se réveillent sans se souvenir de comment ils sont arrivés là. Déroutés par la nature étrange et imprévisible de l'endroit, ils cherchent un moyen de s'en sortir, mais quelques soient leurs tentatives, ils ne font que tourner en rond, tandis que les pièces deviennent de plus en plus instables et que les continuum espace-temps se mélangent, se perturbent, et se rencontrent.

  • Predator

    Film de 1987, mettant en vedette Arnold Schwarzenegger. Alan Schaefer et son équipe de mercenaires sont engagés pour récupérer un ministre. Accompagnés par Georges Dillon (Carl Weathers), ils sont largués d'un avion au coeur de la jungle du Guatémala. Bientôt, ils découvrent les corps dépecés d'une précédente équipe. Arrivés près d'un village rebelle, ils font un carton, mais ne récupèrent pas le prétendu ministre, il n'y a que des armes qu'ils détruisent. Bien qu'en colère de s'être fait manipulés, ils font néanmoins demi-tour pour rejoindre le point de récupération en hélicoptère avec une prisonnière. Mais le trajet de retour sera perturbé par une créature d'origine extra-terrestre qui se met à décimer le groupe.

    De la bonne série B sans beaucoup de fond, mais pleine d'action. Personnellement, sans trouver le film inoubliable, j'y ai pris beaucoup de plaisir.

  • Suicide squad

    Amanda Waller siégeant au gouvernement a monté le projet Task force X. Superman a disparu, elle compte le remplacer en utilisant, de force, des super criminels. Elle recrute ainsi Deadshot, tireur d'élite et tueur à gages, Harley Quinn, psychologue psychopathe petite amie du Joker, Killer croc, créature monstrueuse, Digger Harkness, un voleur australien, et El Diablo doué de pyrotechnie. Dirigé par le colonel Flag, ils sont censés protéger le monde. Amanda a également recruté l'enchanteresse, être mythique habitant le corps de June Moon. Mais celle-ci échappe au contrôle de la députée. La Task force X est alors envoyée sur place.

    Peu amatrice de films de super-héros, j'ai néanmoins passé un moment divertissant (en compagnie de mon petit-fils, ça doit aider l'enthousiasme d'un enfant). Le film reste agréable à regarder si on fait l'impasse sur un scénario cliché (le but altruiste commun qui transforme les super vilains en quasi gentils, qui rend tout le monde ami, et la fin consensuelle), des acteurs peu charismatiques, à l'exception de  Margot Robbie, géniale interprètre d'Harley Quinn. Rien que pour elle, le film mérite d'être regardé. Bref, sympa, mais pas inoubliable.

  • La bataille de la planète des singes (1973)

    Pour ce cinquième et dernier opus de la première saga, nous retrouvons César quelques années après le soulèvement. Il dirige un village où les singes vivent en paix avec les humains employés à des tâches subalternes. Tout pourrait bien se passer, mais il doit faire face à Aldo un gorille rempli de haîne envers les hommes. Après une visite dans la ville radioactive en ruines, ses problèmes s'accentuent. Repérés par une communauté de survivants menée par Kolp (policier du précédent opus), une nouvelle bataille se profile.

    Je ne l'avais jamais vu (alors que je le croyais), donc, bon point pour la découverte. Au-delà de ça, c'est peut-être l'épisode le plus faible. L'histoire est survolée, les effets spéciaux sont toujours aussi limites, les personnages manquent de véracité, l'intrigue est fragile. Reste l'épilogue sympathique sur la possibilité de changer le futur. Malgré tout, j'ai passé un bon moment dans cet univers qui tient une place à part chez moi.

  • Jusqu'en enfer

    Un film de Sam Raimi, célèbre réalisateur, producteur et scénariste d'Evil dead. Christine travaille dans une banque et s'occupe des crédits immobiliers. Un matin, elle reçoit Mme Ganush qui vient solliciter un délai pour son prêt. A cause d'une promotion en vue, la jeune femme rejette la demande de la vieille gitane. Celle-ci, après avoir supplié, perd toute contenance et agresse violemment Christine avant de lui jeter une malédiction. Le quotidien de cette dernière sera désormais dérangé par la Lamia, créature infernale. Avec l'aide de Rham Jas, un voyant, elle va tenter de se débarasser du mauvais sort.

    Sympathique sans être exceptionnel, le film se laisse regarder avec quelques scènes qui font sursauter. Mais nulle peur à la vision du long métrage. Avec des acteurs corrects, sans être transcendant pour un film correct.

  • La conquête de la planète des singes (1972)

    Les prédictions de Zira et Cornélius dans l'opus précédent se sont avérées exactes. Un virus a éliminé les chats et les chiens, les singes ont remplacés les anciens animaux de compagnie, et très vite, ils ont été utilisés à de multiples tâches par les humains. Le fils de Zira et Cornélius a grandi auprès d'Armando, à l'abri de cette évolution. Lorsque le directeur de cirque se fait arrêter, César se réfugie parmi la population simiesque de la ville et découvre l'exploitation des siens. Bientôt, le jeune singe entame les préparatifs de la rébellion.

    Toujours aussi sympa de retrouver cet univers, même si le premier film reste indétrônable. Ici, on découvre en image un épisode relaté au cours des épisodes précédents : la prise de pouvoir par les singes. L'histoire est parfois un peu invraisemblable, les maquillages et effets spéciaux sont limites, mais j'ai une tendresse particulière pour cette saga qui me fait passer sur les défauts.

  • Hostel

    Baxton et Josh passent leurs vacances à sillonner l'Europe. Le duo rejoint par Oli rencontre un jeune slovaque qui leur vante les filles de son pays, leur liberté sexuelle et leur attrait pour les étrangers. Ni une ni deux, le trio se met en route pour la Slovaquie. Sur place, ils font connaissance de jeunes femmes superbes et faciles. Le pied. Mais au matin, Oli ne réapparaît pas. Bien qu'un peu surpris, ses amis continuent à s'amuser, jusqu'à ce que ce soit au tour de Josh de s'envoler. Baxton, inquiet, se met à la recherche de son compagnon de route. Son enquête va l'amener à découvrir de bien étranges et cruelles pratiques, un commerce épouvantable dont il doit être une des attractions.

    Un film d'horreur sympathique et assez solide. Les acteurs, sans être extraordinaires, s'en sortent pas mal. L'histoire, bien qu'un peu too much parfois, tient la route. Passé un bon moment, pas inoubliable, mais certainement pas une perte de temps.

  • Les évadés de la planète des singes (1971)

    Sorti un an après le second opus, ce film inverse le propos des deux premiers en mettant un couple de singes (Zira et Cornélius précisément) au centre de la société humaine des années septante. A la fin de l'épisode précédent, la planète des singes volait en éclat suite à l'activation d'une bombe nucléaire. Pour permettre une suite, une grosse ficelle : le docteur Milo a récupéré, sous l'eau, le vaisseau de Taylor et grâce à celui-ci remis en état, lui, Zira et Cornélius se sauvent avant l'apocalypse, auquel ils assistent depuis l'espace. Reprise de l'idée du voyage dans le temps, mais pour cette fois, en le remontant. Les trois singes échouent donc aux Etats-Unis et deviennent des vedettes dès que leur capacité au langage et leur intelligence sont découvertes. Mais bientôt, l'opinion change, des peurs surgissent, et ceux qui étaient portés aux  nues deviennent des dangers pour l'humanité future.

    Un film sympathique, plus humoristique que les précédents, plus gentillets, si l'on excepte la fin plus sombre. Quelques ficelles et erreurs, une bonne interprétation et un scénario assez solide. Meilleur que le deuxième car plus original, avec l'innovation du schéma inversé.

  • Le secret de la planète des singes (1970)

    Suite directe du premier opus, ce film reprend là où s'était arrêté le précédent. Brent s'échoue, comme Taylor avant lui, sur une planète qu'il imagine extra-terrestre. Après avoir rencontré Nova, il part à la recherche de Taylor, avant de découvrir que les singes sont les maîtres de ce monde. Fait prisonnier, il s'échappe grâce à l'aide de Zira et s'enfonce dans la zone interdite pour y découvrir une communauté de télépathes adorant une idole qui n'est autre qu'une bombe atomique. De leur côté, les singes lancent une expédition guerrière vers les mêmes lieux.

    Si ce deuxième film de la franchise se regarde sympathiquement, il n'a pas les qualités de son prédécesseur. Grosses ficelles (la rencontre avec Nova, la découverte des ruines...), personnages moins charismatiques, singes moins importants, histoire trop semblable sur la première partie du film, toutes petites choses qui en font une histoire moins marquante. Reste le plaisir de retrouver l'univers toujours aussi appréciable.

  • La planète des singes (1968)

    En expédition dans l'espace, Taylor et ses trois compagnons finissent par se crasher sur une planète inconnue qui voit mourir directement Carol. Echoués dans une zone aride, les naufragés se mettent à la recherche d'un lieu plus accueillant. Après avoir marché longtemps, ils finissent par découvrir des paysages boisés, tout en même temps qu'une peuplade humaine, visiblement au stade préhistorique. Mais à peine revenu de cette première surprise, les voilà pris en chasse par une horde de singes à cheval, munis de fusils. Tandis que l'un des trois est tué, les deux autres sont capturés. Taylor se retrouve bientôt enfermé dans les geoles d'un service vétérinaire dirigé par Zira. Blessé à la gorge, il se trouve incapable de s'expliquer, de sortir du lot d'hommes muets. Malgré tout, il arrive à capter l'attention de Zira, fascinée par son intelligence, en dépit du scepticisme autour d'elle. Le jour où il s'échappe de sa prison, Taylor retrouve la parole, au grand étonnement des singes, effrayés par cette créature. Zaïus, haut responsable dans cette société rejette en bloc toutes les théories de Zira et de son fiancé Cornélius. Pour protéger son peuple, il est prêt à détruire Taylor.

    Sorti il y a presque cinquante ans, ce film réalisé par Franklin J. Schaffner reste un classique de la science-fiction, ayant généré quatre suites directes, et trois opus sorti en ce millénaire plus un quatrième à sortir cette année. Adapté du roman du même titre de Pierre Boule, il a très peu vieilli par rapport à d'autres film sf, grâce certainement à une histoire atemporelle. Bien sûr les effets spéciaux sont rudimentaires, mais les personnages et le récit demeurent suffisamment hors époque que pour regarder ce film avec beaucoup de plaisir.

  • La planète des singes : l'affrontement

    Dix ans se sont écoulés depuis les événements du premier film. La grippe simienne, issue du traitement créé dans l'opus précédent, a décimé la majorité de la population terrienne. César et les singes évadés se sont installés dans la forêt pour créer une communauté où ils vivent en paix. Mais un jour un groupe d'hommes pénètre leur territoire. Dans l'affolement, un coup de feu est tiré. Malgré cela, César les laisse partir, pour le lendemain descendre à la ville avertir les réfugiés humains que les singes ne veulent pas la guerre, mais que s'il le faut, ils la feront. Malcolm, un des survivants, décide de quémander l'autorisation de réparer le barrage hydraulique pour récupérer l'électricité indispensable à la ville. César finit par accepter, malgré le refus de Koba tout à sa haine des hommes. Dans la cité, les réfugiés décident de vérifier le stock d'armes, par précaution. Tout est en place pour diriger les deux espèces vers un affrontement.

    Suite directe (enfin, dix ans après dans l'action) de La planète des singes : les origines, le film est très agréable, plus passionnant peut-être que le premier. L'incompréhension, la peur de l'autre, la haine de celui qui est différent sont exploitées de jolie façon. Malgré les bonnes volontés, rien n'est possible. C'est une métaphore de l'humanité où ni les uns, ni les autres, ne sont vraiment les bons. Le mal est partout, tout comme le bien. Les effets spéciaux sont bien faits, avec des singes réalistes, de belles bagarres, de l'action, et de l'émotion. De quoi me donner envie de voir le troisième opus lorsqu'il sortira.

  • La planète des singes : les origines

    Ayant acquis le coffret contenant les huit films de la franchise paru depuis 1968, j'ai commencé mon visionnage par le premier épisode de la trilogie (troisième prévu courant 2017) actuelle. J'en avais vu des morceaux plusieurs fois, parfois des longs morceaux, mais je ne l'avais jamais regardé du début à la fin, le chopant à chaque fois en cours.

    Cette série est un de mes plus gros souvenirs d'enfance, et tout le monde sait comme il est difficile de lutter contre les amours d'enfance en matière de cinéma. J'avais d'ailleurs peu apprécié la version de Tim Burton au début des années 2000. Mais pour le coup, ce reboot est convaincant. L'histoire reprend en gros les bases du quatrième opus des anciens films et narre l'émergence de l'intelligence simienne, puis la révolte, et l'indépendance. Will est chercheur, son père souffre d'Alzheimer, et le jeune homme tente de trouver un remède. A cette fin, il utilise des singes pour tester un nouveau produit qui semble donner des résultats spectaculaires. Mais lors de la conférence qui lui aurait permis de lancer le médicament à grande échelle, la femelle chimpanzé, dans une crise d'agressivité incompréhensible, ruine les espoirs de Will. Convaincu que le produit est dangereux, on lui retire ses crédits et on euthanasie les cobayes. Will découvre un bébé dans la cage de Beaux-yeux, la femelle devenue incontrôlable, il comprend qu'elle ne faisait que défendre son petit, et que le produit n'est pas en cause. Il ramène le singe chez lui et le prénomme César qui grandit en montrant des signes d'intelligence précoce. Persuadé d'avoir trouvé le remède pour son père, il le lui injecte, et les résultats sont rapides et impressionnants. Durant quelques années, tout se passe au mieux, mais un jour le vaccin ne fonctionne plus. Will, de retour dans la société de recherche, en fabrique une nouvelle version, tandis que César, suite à une attaque sur un voisin pour défendre le père de Will se retrouve dans un refuge surveillé par un jeune sadique. Tout est en place pour les prémices de la révolte.

    Un film aux personnages attachants, aux singes bien faits, bien que je les aie parfois trouvé peu naturels, de jolis effets spéciaux, une histoire qui se tient. En bref, j'ai pas boudé mon plaisir.

  • Je crache sur ta tombe

    Jennifer Hills, écrivaine, part dans un chalet isolé pour terminer son roman. Peu avant d'arriver, à une station essence, elle rencontre un groupe d'hommes qui lui indiquent où se trouve sa destination. Peu de temps après, la jeune femme est réveillée en pleine nuit par des bruits venant de l'extérieur. La bande rencontrée plus tôt surgit. Jennifer sera torturée et violée par les cinq tarés. Pour survivre, elle se jettera du haut d'un pont dans l'eau. Ses agresseurs la pensent morte, mais malgré leurs recherches, ne retrouvent pas son corps. La victime a pourtant survécu et prépare sa vengeance. Et cette vengeance sera sauvage.

    Un film de rape and revenge, assez classique dans le propos, mais violent comme il faut. A éviter si on a le coeur sensible. La scène de viol est assez longue, limite voyeuriste, et les vengeances sont sauvages, voire même gore. Personnellement, j'ai bien aimé, justement pour le côté extrême et les différentes "exécutions" assez bien trouvées.

  • Eden lake

    Jenny, maîtresse d'école, et son fiancé Steve décident de passer un week-end loin de la ville, au bord d'un lac perdu. Sur place, leur tranquilité est perturbée par une bande de jeunes bruyants et agressifs. Exaspéré par leur chien et leur musique, Steve leur demande de se calmer et se fait remballer. L'histoire aurait pu en rester là, mais le lendemaiin, le couple découvre que leur voiture a disparu. Aucun doute pour eux, il s'agit de la bande de loubards en BMX. De là, l'horreur va bientôt se déchaîner.

    Au départ, j'ai trouvé la mise en place un peu longuette, puis j'ai eu un peu peur de voir une énième revisitation des touristes perdus dans un coin paumé et poursuivis par les dégénérés de l'endroit. Et bien sûr, c'est ce à quoi on a droit. Mais pourtant, le film se révèle agréable à regarder, le scénario n'hésite pas dans les scènes dures (sans pour autant verser dans le gore pur), et les personnages des mômes sont crédibles, entre le "chef" taré du groupe et ses copains plus ou moins d'accord avec l'escalade de crimes. Le final est également sympa, assez différents des fins habituelles, tout en en étant pourtant proche.

    Un moment bien sympa donc.

  • Soulmates (L'élixir du mal)

    Sarah rencontre le célèbre écrivain Wayburn qui l'invite chez lui. Mes ses intentions sont loin d'être innocentes. Pour cet être immortel de plus de 600 ans, les femmes ne sont que des réceptacles pour sa défunte épouse. Celle-ci peut ainsi, l'espace de quelques heures, revenir à la vie. Malheureusement pour le romancier, Sarah ne boit pas le poisson et s'échappe.

    Pas très emballée par ce film. Je l'ai trouvé kitsch, ce qui n'est pas toujours un mal, mou et longuet, avec une fin peu originale. La trame est faiblarde, on ne sait rien du passé de l'écrivain et son épouse, pas plus qu'on n'a d'info sur comment ils sont devenus ce qu'ils sont, comment il est devenu immortel, par quel sortilège, elle peut revenir à la vie. Si on n'a pas toujours besoin de réponses, ici, elles manquent quand même. Le jeu d'acteur est juste correct. Bref, un film qui peut se regarder et qui arrive même à faire sourire parfois, mais qui s'oubliera bien vite.

  • Sheitan

    Bart, Thaï, Ladj, Yasmine se retrouvent éjectés d'une boîte de nuit. Ils décident d'accepter la proposition d'Eve rencontrée sur place et de l'accompagner chez elle dans des campagnes lointaines. Là, ils font connaissance avec Joseph, un être un peu bizarre faisant office de gardien de la propriété. L'épouse de Joseph serait enceinte et travaille sur une poupée qu'elle prépare pour le futur nouveau-né. Bart aimerait repartir tant l'attitude de Joseph le met mal à l'aise, mais Ladj et Thaï qui espèrent conclure avec les filles refusent. Dans la maison, tout a l'air un peu bizarre ou décalé, les habitants du coin ont tous l'air d'être attardés, mais aucun des trois amis n'y fait vraiment attention.

    Un drôle de film dont je ne peux vraiment dire si je l'ai aimé ou pas. Je crois que oui. Je ne l'ai regardé que parce que les enfants m'y ont poussée. Deux contre deux pour dans l'appréciation, deux qui l'avaient adoré, deux qui n'avaient pas du tout aimé, il fallait bien que je me fasse mon opinion. C'est donc un film bizarre où on a difficile d'apprécier un tant soit peu un seul personnage. Que ce soit les jeunes de banlieue ou les paysans du coin, tous sont antipathiques pour une raison ou une autre, sauf peut-être Yasmine dont le rôle est peu étoffé. La fin bien qu'attendue est plutôt bien faite.

  • Hunger games 3, parties 1 et 2

    Katnyss a été sauvée à la fin des jeux de l'expiation, mais Peeta se retrouve aux mains du capitole. Les rebelles veulent faire de la jeune femme le visage de la révolte, celle-ci n'accepte qu'à la condition que les prisonniers du capitole soient libérés. Rien n'est simple pour Katnyss confrontée aux horreurs de la guerre et qui aimerait tant la paix. Tandis que Peeta, contrôlé par le président, semble avoir retourné sa veste, la jeune femme lutte avec son ami d'enfance pour libérer le peuple. Le président, lui, est obsédé par la vainqueur des jeux, et refuse de rendre les armes.

    Fin de l'histoire de Katnyss et toujours sympathique à regarder, même si c'est pétri de bons sentiments derrière les horreurs du monde décrit. L'ensemble manque peut-être d'un peu d'audace, mais le récit est assez solide que pour plaire et les personnages assez fouillés que pour être crédibles. Au final, après les quatre opus, j'en retire un avis positif, même si c'est plus ciblé young adult.

  • Dead valley

    Briggs, Daniel, et Anthony partent fêter l'anniversaire de Josh dans le désert où est organisée une soirée. Après une nuit d'ivresse, de danse, de musique, et de trips psychotropes, les quatre amis, rejoints par une jeune femme rencontrée sur place, Ambre, préfèrent attendre avant de redémarrer le matin. Mais lorqu'ils s'y décident, ils découvrent leur véhicule fracturé, dévalisé, et sans batterie. Les voleurs ne peuvent être que les jeunes motards aperçus un peu plus tôt en train de tirer sur des boîtes de conserve. Décidés à récupérer leur batterie, trois d'entres eux partent à la recherche des pillards, tandis qu'Anthony et Ambre les attendront. Ces derniers retrouvés par les deux jeunes se retrouvent bientôt dans une situation très délicate, avant que leurs compagnons ne surviennent et ne mettent fin au péril en tirant sur l'un des agresseurs. Plutôt que d'avoir réussi à arranger leur situation, ils n'ont fait que l'empirer, car maintenant, ils vont devoir faire face à une meute d'habitants du coin, tous un minimum dément. La nuit sera longue, et la survie difficile.

    Un film sympa qui ne brille certe pas par son originalité, mais qui se laisse regarder avec plaisir.

  • Cabin fever

    Cinq jeunes partent en vacances dans un chalet perdu dans les bois d'un coin où ne réside que quelques bouseux. Très vite, l'un d'eux rencontre un ermite du coin. Après lui avoir tiré dessus par accident, il se rend compte que celui-ci est malade. Il s'enfuit et ne raconte rien à ses amis de sa mésaventure, mais le soir venu, le malade, de plus en plus mal en point, se pointe à la cabane. Effrayés, les jeunes le chasse par des moyens radicaux qui bousillent également leur véhicule. Les voilà bloqués sur place et bientôt atteint eux aussi par le mal, et cette infection est impitoyable.

    J'ai vu ce film il y a déjà longtemps et ne m'en rappelais plus que l'idée de base : des jeunes dans les bois et une maladie dégueu et contagieuse. J'ai pris beaucoup de plaisir à  le revisionner. L'histoire est bien foutue, les effets gore sympa sans non être le seul intérêt du film. Quelques passages marrants, un casting d'acteurs pas mal, un bon moment quoi.

  • Planète hurlante

    Dans ce film tiré d'une nouvelle de Philip K. Dick, Nouveau modèle (titre original : Second variety), une guerre fait rage depuis plusieurs années. Opposant la NBE, qui veut continuer la production de bérylium sur la planète Sirius 6 aux colons et scientifiques sur place trop exposés à de mortelles radiations, ce conflit semble ne pas vouloir s'arrêter. Pourtant, un soldat de la NBE tente une approche du bunker des soldats de l'alliance pour leur remettre un message proposant une armistice. Déchiqueté par les hurleurs, ou épées, le malheureux n'établira pas le contact, mais le message parviendra néanmoins à la faction adverse. Bientôt, Hendrickson, le commandant du groupe, se rend compte que des magouilles, mensonges, et autres traîtrises indiqueraient que tout n'est pas aussi limpide. Dans le même temps, il découvre que les hurleurs conçus par l'alliance pour les protéger s'auto-modifient. Avec une jeune recrue fraîchement arrivée, il décide de se rendre vers le poste de commandement ennemi. Jusqu'où les épées ont-elles évolué ?

    Un film bien sympa. Ça manque peut-être un peu de morts à mon goût, mais l'intrigue est agréable à suivre, même si la fin est plutôt consensuelle.

  • Pick me up (Serial auto-stoppeur)

    Un bus qui tombe en panne et chacun des passagers choisit une solution différente. Si les uns préfèrent attendre un dépannage, une autre s'en va à pieds, et les deux derniers montent dans un camion qui passait par là. Mais voilà qu'un auto-stoppeur apparaît et cet auto-stoppeur, un psychopathe, tue le chauffeur et un des voyageurs tandis que la survivante s'enfuit à travers bois. D'un autre côté, le routier sympa ne l'est pas tant que ça et Birdie se retrouve bientôt pendue à l'arrière du camion.

    Un film qui met face à face deux serial killer assez différents mais tout aussi cinglés. Amusant surtout, mais pas effrayant. Le jeu entre les deux dingues est plaisant à suivre, et la fin est totalement déjantée et peut-être même inattendue. Finalement, j'ai passé un bon petit moment avec un film qui vole pas forcément très haut, mais fait vraiment sourire (moi en tout cas).

  • American nightmare

    Chaque année, aux Etats-Unis, en 2022, durant une période de douze heures, tous les crimes sont permis, même les meurtres (sont intouchables bien évidemment les membres du gouvernement). La famille Sandin dont le père vend des systèmes de sécurité, en prévision de cette nuit, se barricade chez elle derrière portes et fenêtres blindés. Un jeu de caméras leur permet de surveiller les alentours de leur maison, et c'est ainsi que Charlie le jeune fils repère un malheureux qui crie à l'aide. L'enfant ne peut s'empêcher de déverrouiller la porte et faire entrer le sdf. Pendant ce temps, le petit copain de Zoey, qu'il lui est interdit de voir, a pénétré dans la maison pour parler à James de sa relation amoureuse. Mais au lieu de l'aimable discussion prévue, le jeune homme sort une arme. James est plus rapide et abat Henry, tandis que le sdf disparaît dans la maison. Bientôt, c'est une bande de jeunes richards qui sonne à la porte, ils veulent récupérer leur proie, et les Sandin doivent la leur livrer, sous peine de connaître le même sort.

    Bien qu'un peu longuet au début, bien que très américain dans les bons sentiments plus forts que les mauvais, bien que la fin soit assez happy-end, j'ai bien aimé l'idée de base et les nombreuses scènes où ça se flingue et zigouille à tout va. Sans être un chef-d'oeuvre, c'est un film qui se laisse regarder agréablement.

  • The day after

    Sorti en 1983, The day after conte la vie d'habitants de Kansas City dans la période qui précède des frappes nucléaires, puis dans celle qui les suit. Avec peu d'effets spéciaux et une narration lente, on plonge dans l'humain. L'inquiétude qui s'installe petit à petit face aux nouvelles de plus en plus alarmantes, l'incrédulité des uns et la prévoyance des autres. Une famille se réfugiera dans sa cave avec des provisions, un soldat tentera de rejoindre sa femme et sa fille, un médecin tentera de pallier au plus urgent sans plus de moyens. Et la mort partout, les survivants parqués dans des campements provisoires autour de l'hôpital, la maladie des radiations qui atteint tout le monde.

    Je ne l'avais jamais vu, mais je me rappelle que lorsqu'il était sorti, il m'avait vraiment fait envie. Plus de trente ans après, j'ai enfin pu le visionner, et je ne le regrette pas. C'est un film effrayant. Pas dans le sens d'un film d'horreur avec des monstres et des meurtres, non, mais comme un film qui montre ce qu'il pourrait advenir de notre futur. Le parti-pris de centrer le film uniquement sur des gens simples, sans aucun héros, sans effets spéciaux de grande envergure en rajoute dans l'impact de l'histoire. Bien sûr, le film date un peu dans son esthétique, mais son propos de base : les dangers de l'arme nucléaire, reste d'actualité.

  • Hunger games : l'embrasement

    Katniss et Peeta, rentrés dans leur village, préparent la tournée des vainqueurs, longue traversée des douze districts et final au capitole. Mais Katniss, sans vraiment s'en rendre compte, a commencé à devenir un symbole parmi le peuple et son passage provoque des échauffourées. Tentatives de rébellion qui déplaisent fortement au président Snow qui prend une décision radicale. Pour les soixante-quinzième hunger games, les troisièmes jeux de l'expiation, il change le mode de sélection de candidat : ceux-ci seront sélectionnés dans tous les anciens vainqueurs encore en vie. Il espère ainsi se débarasser une fois pour toute de l'encombrante Katniss qui est la seule vainqueur fille de son district. Accompagné de Peeta qui s'est porté volontaire à la place d'Haymitch, elle va retourner dans l'arène où elle devra se faire de nouveaux alliés et tenter une nouvelle fois de survivre. Mais en dehors, la révolte gronde de plus en plus.

    Suite sympathique du premier opus qui reprend le même concept de jeux en y ajoutant la touche de mécontentement populaire pour apporter du neuf. Toujours aussi consensuel, ça se regarde malgré tout agréablement.

  • Hunger games

    Après un effroyable affrontement, le monde s'est reconstruit en Panem, entre un capitole et sa population riche et superficielle et douze districts et leur populace de pauvres soumis aux puissants. Chaque année ont lieu les hunger games pour lesquels sont tirés au sort dans chaque district un garçon et une fille, appelés tributs. Katniss du district 12, pour éviter à sa jeune soeur cette cruelle partie, se porte volontaire, Peeta est l'autre sélectionné. Les hunger games ne sont qu'une lutte à mort entre les vingt-quatre participants. Un seul en sortira vainqueur. Le jeu est suivi par toute la population et Katniss devra apprendre, en partie grâce à son mentor Haymitch, à se faire aimer du public, pour obtenir quelques soutiens bienvenus en cours de partie. Malgré elle, la jeune fille se retrouve très vite un des chouchous des spectateurs. Mais le jeu commence et largués dans les forêts, les participants auront fort à faire pour rester en vie. Les meurtres se succèdent, et la jeune fille ne peut compter que sur elle-même, sur Peeta, et un court moment sur Rue, gamine d'un autre district qui semble l'avoir prise en affection.

    Agréable à regarder même si consensuel à mort et formaté comme tous les films de ce genre pour les adolescents, avec les beaux héros, les possibles histoires d'amour, les gentils pauvres, les vilains riches, et le très vilain président. Malgré tout, c'est rythmé, bien que le début soit un peu longuet. Quand les "jeux" commencent, ça devient plutôt prenant.

  • Le labyrinthe de Pan

    Ophélia, accompagnée de sa mère enceinte, rejoint son beau-père, le capitaine Vidal dans une base militaire à l'époque de l'Espagne franquiste. Rêveuse et solitaire, la petite fille découvre un labyrinthe où elle rencontre un faune qui lui apprend qu'elle est la princesse exilée sur terre d'un royaume magique. Pour récupérer sa place dans son monde d'origine, elle devra accomplir trois épreuves. Tandis qu'autour d'elle la lutte entre soldats et maquisards se poursuit dans le sang et la torture, Ophélia réussit sa première épreuve, mais échoue à la deuxième. Sa mère, elle, accouche d'un petit garçon, et meurt en couche. Ophélia est maintenant seule face à la violence des hommes, mais aussi face au peuple merveilleux pas si innocent que ça.

    Un film noir et cruel, d'une beauté et d'une poésie rare, mais sombre. Nous ne sommes pas, dans cette hstoire, dans un  joli cnnte de fées. Les hommes se battent, le capitaine Vidal est un monstre de cruauté, les sacrifices demandés à l'enfant sont de plus en plus durs. Un film qui marque les esprits et qui ne s'oublie pas.

  • Freddy sort de la nuit

    Dans ce septième opus, qui clôt la série (même si un Freddy contre Jason et un remake du premier film sont sortis), changement total de décor et de ligne directrice. Fini Elm Street et la petite ville de Springwood, on se retrouve dans des studios hollywoodiens en compagnie d'acteurs prêts à tourner un nouveau Freddy. Heather Langenkamp qui joua Nancy dans les premier et troisième épisodes a reçu une proposition de Wes Craven pour reprendre son rôle. Elle hésite. Son mari, responsable en effets spéciaux est parti sur un tournage et elle a fort à faire avec son fils qui semble développer des symptomes inquiétants. L'enfant, en effet, rêve de Freddy et se protège comme il peut avec un jouet en forme de dinosaure. Bientôt, Chase meurt dans un accident de la route et Heather en vient vite à conclure que Freddy a à voir dans ce décès. Robert Englund, le charismatique interprête de Freddy, lui aussi semble souffrir de cauchemars et même Wes Craven paraît ne pas trop savoir où se situe la réalité. Heather acceptera-t-elle de redevenir Nancy et d'en finir avec Freddy. Freddy qui ne désire qu'une chose, revenir à la vie pour de bon et non dans un film.

    Grande originalité pour cette dernière salve. Ce film tout en étant un film d'horreur nous propose également une réflexion sur la création qui parfois, lorsqu'elle rencontre son public, échappe au pouvoir de son créateur . La création qui veut vivre sa vie à sa façon en dépit des désirs de celui qui l'a conçu. Le fond derrière le divertissement ajoute un réel plus à l'histoire et permet à Wes Craven de proposer peut-être la meilleure déclinaison de l'affreux croque-mitaine et de boucler la boucle. Après avoir réalisé le tout premier épisode, il en termine de manière géniale avec son personnage emblématique. Découvrir les acteurs jouant leur propre rôle est sympathique et différent. J'ai beaucoup aimé cette façon d'en finir avec la franchise.

  • La fin de Freddy : l'ultime cauchemar

    John Doe est récupéré amnésique par un centre pour enfants à problème. Il rêve de Freddy sans réussir à comprendre exactement de quoi il retourne. La psychiatre Maggie Burroughs, troublée par les visions de son nouveau protégé, décide de partir avec lui pour Springwood, accompagnée de passagers clandestins en les personnes de trois jeunes fugueurs. Sur place, ils découvrent une ville emplie de vieillards presque fous, obsédés par la peur de Freddy. John Doe, lui, craint d'être le fils caché de l'horrible croque-mitaine, mais tout n'est pas aussi simple, et Freddy recommence à tuer.

    Opus numéro six, un peu parodique comme le précédent, on est néanmoins un peu moins dans la carricature, ainsi c'est déjà plus plaisant. Malgré tout, je regrette le côté plus premier degré du début de la franchise. Néanmoins quelques idées originales permettent à cet épisode de s'en sortir agréablement.

  • L'enfant du cauchemar

    Plus ou moins un an après la fin de l'épisode précédent, Alice sort avec Dan, la vie a repris une nouvelle fois son cours. Mais pas pour longtemps, car les rêves recommencent. Alors qu'elle travaille, la jeune femme est assaillie par une vision effrayante de Freddy revenu à la vie, et téléphone à son petit ami pour qu'il la rejoigne. Mais Dan meurt dans un accident de la route causé par Freddy. A l'hôpital, après un malaise, Alice apprend qu'elle est enceinte et devien bientôt que l'affreux croque-mitaine se sert des rêves de son enfant pour envahir les songes de ses proies, rêves bien plus nombreux que ceux d'un adulte. L'un après l'autre, les amis de l'héroïne succombent, mais tout n'est pas perdu, Amanda la mère de Freddy, morte depuis longtemps, peut les aider.

    L'opus qui m'a peut-être le moins plus. Freddy est devenu une carricature de lui-même, les effets vont dans l'excès délirant et on n'est plus effrayé. Les meurtres eux-mêmes n'ont rien de dérangeant, ils sont parodiques, décalés, comme par exemple, la mort de Greta forcée de manger dans son rêve jusqu'à en crever, avec des effets "humoristiques" qui ne font même pas rire.

  • Le cauchemar de Freddy

    Dans ce quatrième opus, nous retrouvons les trois survivants du film précédent (Les griffes du cauchemar). Ceux-ci ont repris une vie normale. Kristen a conservé son pouvoir d'emmener dans ses rêves d'autres dormeurs, et depuis peu, elle sent que Freddy est de retour. Mais elle est la seule à s'en rendre compte et même ses deux compagnons d'aventures ne veulent pas la croire. Mal leur en prend, ils seront les premières victimes de l'affreux croque-mitaine. Après la mort de son petit ami, Kristen n'a plus qu'Alice (la soeur du-dit petit ami) sur qui compter. Lors d'un cauchemar, elle l'attire dans son rêve et lui donne son pouvoir au moment où Freddy s'occupe enfin d'elle. Maintenant, il n'y a plus qu'Alice pour tenir tête au monstre.

    Un épisode agréable et bien foutu, un peu linéaire malgré tout et qui ne renouvelle pas grand chose.

  • les griffes du cauchemar

    Nancy, protagoniste principale du premier opus, rejoint un hôpital psychiatrique non loin d'Elm street en tant que consultante. Plusieurs adolescents y sont internés et tous souffrent de la même pathologie : cauchemars et tentatives de suicide. Mais la jeune femme sait ce qui se passe réellement : Freddy est revenu. Kristen, elle, vient d'intégrer l'établissement comme nouvelle patiente. Elle a un pouvoir particulier : elle est capable d'appeler dans ses rêves d'autres dormeurs. Mais il est difficile de convaincre les responsables de l'existence de Freddy. Et les morts s'enchaînent. 

    Un des meilleurs crus de la franchise (en attendant de voir le six et le sept). Il est agréable de retrouver des personnages du premier épisode. Le décor inhabituel, l'hôpital, apporte un plus. Le scénario est plutôt solide et réussit à ne pas paraître répétitif par rapport aux deux premiers épisodes. Encore une fois, le jeu d'acteurs peut sembler un peu kitch et dépassé., mais on s'y habitue à nouveau sans problème. 

  • La revanche de Freddy

    Jessie et sa famille (père, mère, petite soeur) se sont installés dans la maison qu'habitait Nancy dans le premier opus de la franchise. Bientôt, Jessie se met à rêver de Freddy. Celui-ci l'invite à tuer pour lui, et le jeune garçon a du mal à résister malgré l'aide de son amie Lisa. Première victime : le prof de sport antipathique. Jessie a-t-il à voir dans cette horreur ?

    Cette suite nous fait retrouver le charismatique Freddy Kruegger, mais dans une histoire moins forte, plus introspective. Reste néanmoins l'aura du méchant qui ne peut que nous entraîner à sa suite.

  • Les griffes de la nuit

    Depuis quelques temps, Nancy et ses amis souffrent de cauchemars terrifiants dans lesquels Freddy Kruegger les poursuit pour les tuer. Bientôt, l'une d'entre eux meurt de façon horrible. Nancy a peur et ne sait à qui parler de ses déductions, personne ne veut la croire. Mais elle en est persuadée, ils ne doivent pas dormir, sous peine de se voir la proie du monstre.

    Les griffes de la nuit est un classique devenu culte. Freddy, avec son pull rayé, son chapeau, et son gant agrémenté de lames, est un des monstres les plus charismatiques du cinéma d'horreur. Et on peut dire : à raison. Le scénario est original, les effets spéciaux pas mal du tout pour l'époque (milieu des années 80), et le rythme assez soutenu pour nous garder dans l'histoire. Bien sûr, le jeu d'acteurs paraît un peu kitch en 2016, mais on s'y (ré)habitue sans trop de difficultés. 

    Un film qui reste un must. Plus qu'à revoir les nombreuses suites maintenant. 

  • Paranormal activity 4

    Dans une maison, un crime est commis et la jeune femme meurtrière disparaît avec le bébé du foyer. Quelques années plus tard, une famille accueille pour quelques jours le fils de la voisine malade. La jeune héroïne le trouve bizarre et petit à petit des événements étranges et perturbants se produisent. Rien d'extraordinaire, mais pour l'adolescente assez flippant. Ses parents ne la prennent pas au sérieux même quand elle manque d'être écrasée par le lustre soudainement détaché du plafond.

    C'est assez lent, avec plein de scènes "mortes" où il ne se passe rien, et on se contente de glisser de la cuisine au living ou aux chambres. L'idée en elle-même pourquoi pas, c'est une histoire de fantômes ou de démons ou de sorcières, mais ça manque vraiment de punch. Vous me direz, c'est le principe de ce genre de film caméra à l'épaule. Pas trop mon truc au final.

  • World war Z (film)

    Pour changer un peu, une petite chronique de film. World war Z est un film de type zombie dans lequel ceux-ci apparaissent subitement sans que l'on sache la cause de leur état. Brad Pitt tient le rôle principal, un homme qui doit d'abord sauver sa famille (femme et enfants), puis ensuite se voit embaucher par le gouvernement pour trouver l'origine du virus. Son périple débutera par la Corée où il fera chou blanc, puis Israël qui se croit à l'abri derrière le haut mur qui entoure la ville de Jérusalem, et se poursuivra en Ecosse, tandis que la pandémie est de plus en plus violente.

    Un film qui m'a bien plu, étonnamment. En général, les oeuvres mettant en scènes des zombies me lassent assez vite tant il me semble que le genre n'arrive pas à se renouveler, mais ici, sans être d'une folle originalité, on trouve un côté pêchu entraînant qui parvient à conserver notre attention. Les créatures sont peu monstrueuses dans leur apparence, mais à l'inverse de la majorité de leurs congénères, elles sont rapides et même pourrait-on dire qu'il leur reste un zeste de réflexion, ce qui apporte un angle légèrement différent. Le parti-pris des images évitant les scènes de ripailles cannibales ou d'explosion de sang concourt également à cette différence et rapproche le long métrage des films d'action. Brad Pitt propose un jeu d'acteur convenable, même si ce n'est pas son registre habituel.

    Bref, un bon petit moment.