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  • Evil dead

    David, Nathalie, Olivia, et Eric se sont installés dans une cabane perdue dans les bois pour aider Mia, la soeur d'Eric, à décrocher. Dans la cave, ils découvrent un manuscrit que David s'empresse d'étudier tout en prononçant les incantations qu'il renferme. Mal lui en prend, il  libère ainsi  un démon. Mia qui a du mal à gérer le manque se soustrait à la surveillance de ses amis et s'enfuit en voiture, avant d'avoir un accident après une hallucination. Agressée par quelque chose, elle est récupérée hagarde par le petit groupe. Bientôt, possédée par le démon, elle s'attaque à ses camarades qui finissent par l'enfermer dans la cave. Malgré cela, le problème persiste et petit à petit, chacun se retrouve possédé. Mais Eric ne veut pas abandonner sa soeur, même si celle-ci semble perdue.

    Se regarde sans problème, mais n'a pas du tout le charme du film original. Les acteurs sont convaincants, mais il manque le petit quelque chose dans l'ambiance pour passer le film dans la catégorie supérieure, celle des films inoubliables.

  • The day of the dead

    Sarah, militaire de la garde nationale, est en mission non loin de son village qui est mis en quarantaine. Sans savoir les raisons de cette mesure, elle en profite pour aller rendre visite à sa famille, mais découvre sa mère malade. A l'hôpital, même chose, nombre de ses concitoyens sont également atteints. Bientôt, tous se transforment en zombies affamés. Sarah, son frère, la petite amie de celui-ci et quelques autres auront fort à faire pour tenir le coup face à la menace.

    Présenté comme le remake de Day of the dead, le scénario en est pourtant totalement différent. Sans grand originalité, il offre une enième version de l'invasion zombie sans parvenir à décoller, mais se regarde néanmoins sans déplaisir.

  • Exit humanity

    En 1870, durant la guerre civile aux Etats-Unis, bientôt une autre menace que les habituels combats entre les deux camps apparaît. Les morts se relèvent et sont avides de chair humaine. Edward Young, un soldat, rentré chez lui, perd sa femme et son fils. Après les avoir retrouvés alors qu'ils sont devenus zombies, il les tue, puis se met à errer, dévasté. Jusqu'au jour où il rencontre Isaac, un rescapé, qui lui demande son aide pour sauver sa soeur prisonnière d'un groupe de militaires. Les zombies ne sont pas la seule menace, la folie des hommes est aussi dangereuse.

    Film médiocre sans originalité, mais cette impression vient grandement d'un doublage très mauvais. Pas grand chose à en dire de plus.

  • La statue de chair (Jean Rollin)

    Numéro sept de la collection Les anges du bizarre, on y découvre l'histoire de Francis, veuf depuis peu, incapable de se remettre du décès de son épouse Isabelle. Il lui a aménagé, dans les sous-sols de son chateau, un cercueil de verre. Toutes les nuits, il la rejoint et se couche sur elle, mais ça ne lui suffit pas. Alors, il est prêt à tout pour retrouver son épouse, même à croire la petite sorcière celte Tùathà.

    J'ai découvert cette courte collection (dix volumes) avec Enfer privé du même Jean Rollin, beaucoup apprécié. La ligne éditoriale (l'inhabituel, les inouïs, les sulfureux, les inclassables... Des romans noirs, des histoires fantastiques ou d'épouvante, des textes érotiques, littéraires ou populaires) me parlant, je ne voulais pas en rester à cette première lecture. Pour ma deuxième expérience, je suis repartie sur le même auteur. Un peu moins aimé que le premier que j'avais trouvé plus dérangeant. Ici, j'ai trouvé que les choses étaient plus effleurées, pas complètement exploitées, que l'auteur aurait pu aller plus loin dans la noirceur. Les personnages m'ont aussi paru un peu caricaturaux. Au-delà de ça, j'ai néanmoins apprécié ma lecture.

  • Prométheus

    Première prequelle de la quadrilogie des Alien, réalisée par Ridley Scott (à l'oeuvre sur le premier long métrage), le film raconte l'expédition d'une équipe venue à bord du Prometheus sur la planète LV-223. C'est là que se situerait, d'après Elisabeth Shaw et Charlie Holloway, l'origine de l'humanité. David, androïde surveillant le vaisseau durant le voyage, réveille les passagers à l'approche de la planète sur laquelle ils se posent bientôt. Dirigés par Elisabeth et Charlie à la recherche de traces des ingénieurs supposés créateurs de l'espèce humaine, une partie de l'équipage explore un immense dôme où ils découvrent une créature humanoïde décapitée. Une tempête les oblige à retourner au vaisseau tandis que d'un côté, Elisabeth emporte la tête de l'extra-terrestre, de l'autre, David, en cachette, une urne remplie de liquide noir, et d'un troisième deux membres de l'équipage se retrouvent piégés à l'intérieur du dôme. Tout est en place pour que tout tourne au drame.

    Fan des Alien de la première époque, j'étais contente de voir un nouvel opus venir enrichir la franchise. Je n'en sors pas forcément déçue, mais pas non plus transportée. Le film est divertissant, mais ne possède pas la force d'antan. Un flm d'action avec une réflexion pseudo-métaphysique sur la création, et des acteurs pas mauvais mais pas transcendants non plus, à l'exception peut-être de celui qui a endossé le rôle de David. Bref, sympa à regarder une fois.

  • Alien Vs Predator : Requiem

    Dans cette suite d'Alien Vs Predator, le vaisseau qui transporte le corps du predator mort dans le précédent opus livre passage par son torse éclaté à un alien. Surpris l'équipage est décimé et le vaisseau part en déroute pour s'écraser dans une forêt américaine. L'alien, mais aussi des pré-alien s'échappent dans la nature pour s'attaquer aussi vite un chasseur et son fils qu'ils contaminent. Alors que sur une autre planète, un predator se met en route pour traquer ses ennemis, tandis que dans la petite ville, l'horreur se déchaîne bientôt sur les habitants qui tentent de survivre à l'invasion.

    Moins efficace que le premier dérivé des deux séries mythiques, moins original, classique film de science-fiction invasive, ce film se regarde sympathiquement, n'est pas trop mal joué, mais n'est pas inoubliable.

  • Le miroir du damné (Frédéric Lyvins - J.B. Leblanc)

    Une lecture numérique de ce roman paru chez Séma Editions alors que je suis réfractaire au numérique, comme quoi tout arrive. Dans le petit village isolé de Tarsac, le meurtre du jeune Fabiani amène sur les lieux le lieutenant Courtas. Peu aidé par les villageois ou le chef de la police municipale, l'inspecteur soupçonne vite qu'on lui cache des choses, mais quoi ? Son enquête piétinne tandis que d'autres morts étranges surviennent. Toute l'affaire paraît étrange et aucune pièce du puzzle ne semble vouloir s'embôiter avec une autre. Kalvyn Brimac, lui, est revenu au pays pour enterrer son père, mort d'une crise cardiaque lui a-t-on dit, mais est-ce aussi simple ? Le jeune agent immobilier cherche à comprendre, à se pardonner aussi sa longue absence, l'abandon de son père enfermé dans sa tristesse depuis la mort de sa femme et de son fils cadet. Et si tout avait un rapport avec le réducteur, ce natif insoupçonnable qui douze ans plus tôt s'était mis à massacrer des enfants ? Les habitants craignent cette hypothèse. Et dans l'ombre, un miroir particulier pèse sur le village.

    Une lecture très plaisante. J'ai apprécié l'histoire sous forme d'enquête. Je n'aime pas les intrigues policières, sauf si elles se couplent à du fantastique bien présent, et c'est le cas ici. Ce récit de village hanté/possédé par une entité maléfique est entraînant, captivant même. Les personnages principaux sont bien fouillés, avec du corps, et même les personnages secondaires possèdent une chair suffisante que pour les rendre intéressants. J'ai retrouvé dans ce roman une ambiance qui m'a fait penser à B. R. Bruss (enfin, je n'en ai pas lu beaucoup, mais de ceux dont je me rappelle, les thèmes sont plutôt proches : intrigue policière fantastique, village reculé et refermé sur lui-même, personnages presque impuissants, vision assez sombre du pouvoir des hommes contre le mal, même la fin me fait un peu songer à Steiner). Cette histoire fleure bon les mythiques Angoisse. Quelques bémols légers (si, si, il faut en trouver, autrement c'est pas drôle). J'ai remarqué plusieurs coquilles/fautes au long de ma lecture, et j'ai été un peu déçue par les personnages de Brimac et de Susan, sa petite amie. Je pensais que leur rôle serait plus important vu la place qu'ils prenaient. Rien de bien grave, et surtout rien qui ne m'ait gâché ma lecture. Donc, résultat positif sans aucun doute.

  • Cannibal holocaust

    Le film commence par un reportage sur une équipe de quatre journalistes partis dans l'enfer vert amazonien à la rencontre des dernières tribus cannibales. Deux mois plus tard, le quatuor a disparu sans plus de nouvelles. Le professeur Monroe accepte de partir à leur recherche. Accompagné de deux guides et d'un otage Yacumo, il s'enfonce dans la jungle, puis assiste impuissant au viol et au meurtre d'une femme adultère par son mari qu'ils suivent pour trouver le village. Sur place, ils relâchent leur otage et finissent par amadouer la peuplade qui accepte de les conduire à la lisière du territoire des Yamamomos, tribu cannibale encore plus féroce qu'ils ne le sont eux-mêmes. Après avoir une nouvelle fois amadouer les nouveaux indigènes, ils finissent par récupérer les bobines des reporters décédés.

    Rentré au pays, Monroe visionne les pellicules afin de s'en faire un avis avant de donner son aval sur leur diffusion. Les films l'un après l'autre retrace scène atroce après scène atroce : mort d'une tortue dépecée puis mangée, viol d'une yamamomo, incendie du village Yacumo, fausse couche, dépeçage des reporters, viol de l'élément féminin de l'équipe, les journalistes n'ayant rien à envier aux "sauvages".

    Ce film sorti en 1980, dont j'ai beaucoup entendu parler, j'ai enfin pu le voir. Et, effectivement, il fait son effet. Le parti-pris d'une structure à mi-chemin entre la fiction et le (faux) reportage accentue le malaise en apportant un réalisme rarement atteint dans les films du genre. Il s'agit donc d'un récit choquant, aussi bien dans le visuel que dans le propos, auquel on pourrait reprocher une violence purement gratuite. Mais en même temps, on y sent malgré tout un propos sous-jacent contre le journalisme de sensation aux reportages de choc pour atiser le côté voyeur et malsain du spectateur. Sachant plus ou moins dans quoi je mettais les pieds, je n'ai pas été déçue, j'en ai eu pour mon argent comme on dit. Mais ce n'est clairement pas un film à montrer à tout le monde.