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  • Cell

    Clayton est à l'aéroport, son portable est déchargé, il n'a plus de monnaie pour le téléphone public alors qu'il veut rappeler son fils Johnny qu'il n'a plus vu depuis un an. Autour de lui, une foule de gens, beaucoup le téléphone à l'oreille. Soudain, le chaos : les personnes alentours, sans prévenir, se transforment en monstres sanguinaires et se jettent sur leurs voisins. La folie semble avoir saisi l'endroit et être reliée aux téléphones. Dans le ciel, un avion explose et tombe sur l'aéroport. Clayton n'a que le temps de descendre dans les sous-sols du métro où il rejoint un groupe de survivants réfugiés dans une rame. Mais sans électricité, pas question de s'en servir. Avec le conducteur, Tom, et un jeune, ils décident de suivre les tunnels pour sortir. Après avoir perdu leur compagnon tué par un fou furieux, Clayton parvient chez lui avec Tom, et ils sont rejoint par Alice, une voisine qui vient de tuer sa mère. Tous les trois partiront sur les routes pour tenter de rejoindre Johnny. Et tandis qu'ils progressent, les téléphoneurs, comme le petit groupe les appellent, montrent des signes de cohésion. Tout semble indiquer que le but du voyage se situe à Kashwak.

    Adapté du roman Cellulaire de Stephen King, le film se regarde agréablement, les acteurs sont convaincants et les "zombies" ont un poil d'originalité. Je pense avoir plus apprécié le film que le livre qui m'avait laissé un sentiment mitigé, un bon début, une idée du tonnerre, et puis l'histoire s'enlisait avec l'impression que l'auteur ne savait plus trop quoi faire de son récit pour terminer sur une fin pas trop mal mais convenue. Dans le long métrage, on avance plus vite et on ne souffre donc pas de l'essoufflement ressenti dans l'oeuvre d'origine. Autre différence avec le livre, le contexte paraît plus proche de nous temporellement. King situait son histoire aux débuts des années 2000, avec l'émergence des téléphones portables et débutait dans la rue. Le film paraît être plutôt années 2010 et les technologies modernes y sont présentes partout. L'aéroport montre un monde hyper connecté de toutes les façons actuelles. Une bonne idée des scénaristes. Cette première partie est d'ailleurs excellente. Bref, un bon moment.

  • Meet the Blacks

    Meet the Blacks est une parodie de films d'horreur, surtout de La purge. On y suit la famille Black qui vient de s'installer à Beverly Hills. Le père pense que là, chez les riches, ils sont à l'abri de la purge annuelle. Mais ce n'est pas aussi simple et lorsque la nuit fatidique commence, Carl va se rendre compte qu'ils ne sont pas à l'abri, loin de là. Tout le monde veut les tuer, à commencer par le petit d'Amy, la fille de la famille, mais aussi des anciennes connaissances, sans parler du voisinage qui ne veut pas d'eux. Les Black vont avoir fort à faire pour se débarasser de tous les intrus dans la maison.

    Pas trop fan des films parodiques, quand je tombe sur un, en général, j'apprécie quand même le moment. Ca ne casse rien, mais ça me fait rire un peu. N'est-ce pas l'essentiel.

  • Patrouilles (Jean Mazarin)

    Zacharie fait partie de la patrouille. La patrouille, dans un monde futuriste, surveille et protège Paris dont les rues ne sont plus sûres. Le vieux patrouilleur se voit adjoindre une nouvelle recrue, Joëlle, jeune femme au visage déformé par un accident, et les deux équipiers sont chargés d'enquêter sur des rumeurs concernant La ronde, une course automobile annuelle. Clootaire, le frère de Zach peut les renseigner, mais ce membre d'un des clans, acceptera-t-il de les aider. Rien n'est moins sûr dans ce monde où tout n'est plus que faux-semblant et magouilles.

    Une dystopie avec une société pervertie, totalitaire, et scindée entre riches et pauvres, pouvoirs et malfrats. Agréable à lire avec des personnages assez attachants. Peut-être manque-t-il de gras dans ce bouquin, plein de questions restent en suspens. Mais une bonne lecture pour ce roman paru dans la collection Anticipation du Fleuve Noir.

  • Des nouvelles (ou pas)

    Longtemps que je n'ai plus publié des petites news. Depuis octobre pourtant, j'ai connu quelques publications. Alors un petit rappel n'est jamais mauvaise chose :

    - De vers et d'os, dans l'anthologie Naissance des deux crânes, aux éditions Les deux crânes

    - Le puits, dans la revue La piscine 1 sur le thème des lieux abandonnés

    - Il t'attend dans l'entrée, dans le fanzine Violence 2

    - Neige rouge, dans l'anthologie Hiver, aux éditions secrètes

    - Fumée de souvenirs, dans la revue Rrose Sélavy 2

    - Eux contre nous, dans le fanzine Violence 3

    - Vous reprendrez bien un peu de tête, dans l'anthologie Malpertuis VIII, aux éditions Malpertuis

    - Un cinqku, mis à l'honneur en couverture, dans la revue Rivalités consacrée pour ce numéro aux cinqkus

    A côté de cela, plusieurs refus bien sûr et une petite pause dans l'écriture, même si j'ai quand même sorti de mon petit cerveau quelques nouvelles. D'autres sont encore en soumission (croisons les doigts).

    Moins de lecture aussi, et moins de films visionnés. A croire qu'il me faut un break. A croire que j'ai moins de temps. Ce qui est le cas. Je vais donc moins poster de billets durant ces vacances et me consacrer à un projet particulier qui va me prendre des heures, sans parler du boulot qui doit continuer. Cela-dit, je ne me mets pas complètement en veille, je posterai des chroniques de temps en temps.

  • Nuit noire (Christophe Siébert)

    Nuit noire, onzième volume des Editions TRASH. Il s'agit d'un des tomes les plus sorides et malsain. Voici la critique que j'en avais faite il y a déjà un petit temps maintenant ::

    Nuit noire est un récit qui vous happe dès la première page et ne vous lâche plus. Pas de phase de démarrage, pas de mise en route, dès le départ, on est plongé dans la psyché d'un malade et on le suit dans ses délires de plus en plus sauvages. Aucune plage de repos dans ce livre, pas une once d'humour, seul nous est offert le brutal, le sanglant, le dérangé, mot après mot, phrase après phrase, paragraphe après paragraphe, page après page, chapitre après chapitre et on est hypnotisé et on lit. Alors on se forge une armure, on repousse l'horreur pour continuer.
    C'est un livre dur qu'on est content d'avoir lu et content d'avoir fini.

  • Cimetière des chats (Alain Venisse)

    Pluton gambade gaiement dans le vieux cimetière, se lance à la poursuite d'un lézard, et tombe dans une crevasse. Plus de peur que de mal puisqu'il réapparaît peu de temps après comme si de rien n'était. Mais les apparences sont trompeuses, le jeune chat semble maintenant intérieurement différent, et cette différence s'étend aux autres félins de la ville. Les gentils animaux de compagnie paraissent soudain plus agressifs, attaquent leur maître. Jérémie le jeune propriétaire de Pluton, nouveau-venu dans ce village retiré qui survit grâce à la Sanichim (usine qui traite les déchêts dangereux) va bientôt découvrir que les choses ont changé, et que son adorable bestiole n'est peut-être pas le plus grand danger dans le coin.

    Pas désagréable, mais assez convenu. Ce roman paru au Fleuve noir dans la collection Frayeur manque d'audace et de surprise. A l'exception de la cause des modifications chez les chats (une cause qui me semble dénoter avec le reste en plus), tout se suit sans surprise. Les personnages principaux, bien que sympathiques, n'arrivent pas vraiment à nous agripper, surtout qu'on sent vite que leur sort ne craint rien. Difficile à expliquer, mais c'est un truc que j'ai ressenti très vite. Et de fait, il ne leur arrive rien de bien moche. Au fond, ils assistent aux événements plus qu'ils n'y participent. Reste qu'il y a bien des morts, assez variées, ce qui sauve l'ensemble.

  • Freddy vs Jason

    Chronologiquement, ce film prend place après le septième Freddy et le neuvième Jason. Freddy ne peut plus sévir, à Springwood, la population a compris comment l'en empêcher. Mais Freddy n'est pas rassasié, et pour pouvoir revenir, il va trouver puis manipuler Jason. Après l'avoir envoyé sur Elm street tuer la jeunesse locale pour réveiller la terreur et lui permettre de revenir lui-même, Freddy s'aperçoit qu'il ne contrôle plus Jason et va tout faire pour s'en débarasser, tandis que quelques jeunes vont eux tenter de survivre face aux deux menaces.

    Le point sympa, c'est de revoir Freddy, j'avoue que j'ai un gros faible pour ce monstre de fiction, sans doute mon préféré. Le scénario n'est pas trop mal foutu, même s'il y a des facilités, des passages un peu mièvres, ou des incohérences par rapport à la saga des griffes de la nuit (probablement par rapport aux Vendredi 13 aussi, mais je connais beaucoup moins). Les acteurs sont corrects, les effets spéciaux moyens, et le rythme valable. Au bout du compte, ça se regarde.

  • Frankenstein's army

    Russie, seconde guerre mondiale, front de l'est, soldats en mission de secours, créatures mortelles, petit-fils de Frankenstein,